Les clercs de l'église ont depuis Saint Paul, Saint Thomas d'Aquin et tous les autres plus ou moins saints trahi avec une ténacité diabolique non seulement le message évangélique - fait gravissime qui leur aura valu l'enfer (il existait encore) - mais le créateur lui-même, le père tout puissant, Dieu en personne. Celui-ci en donnant une bouche et ce qui va avec, un sexe et ce qui le fait fonctionner donna aux hommes et femmes les moyens de se régaler et de s'envoyer en l'air. À ces deux activités chargées de donner du plaisir, il ajouta avec son sens pratique habituel des activités annexes: l'entretien du corps et la reproduction de l'espèce.
Ce programme divin fut malheureusement dévoyé par une clique d'individus sado-maso qui le transformèrent. Se disant inspirés et mandatés par le Saint-Esprit qu'ils confondirent avec des hallucinations schizophréniques, ils instituèrent un code théologique contredisant la volonté du créateur. Le plaisir charnel devint un péché mortel et capital, la luxure et le plaisir de bien manger, la gourmandise furent aussi bannis et sévèrement réprimés.
Un mépris aussi clairement affiché des valeurs d'origine constitue un crime de lèse-majesté. inqualifiable, irresponsable, irréparable.
Réveillé, Dieu en a pris la mesure et il commence à punir cette église qui s'est moquée de lui. Je crains une vengeance terrible.
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