Ce qu'il y a d'extraordinaire dans notre république qui se dit démocratique c'est que , si on en croît la Constitution qui est dérivée de la première ( de 1791), le peuple gouverne ( par délégation, ndlr). Cependant et là réside le mystère si les enfants sortent de l'école ne sachant ni lire ni écrire, sont nuls en mathématiques, en anglais et en histoire-géo, ce n'est pas de leur faute, de celle des parents, des enseignants mais du président de la République et, à un degré inférieur, de celle du ministre de l'éducation nationale. De la même façon, si les incivilités, l'insécurité, le banditisme, le terrorisme font les gros titres des faits divers , ce n'est pas de la faute des voyous, des bandits, des terroristes mais du président de la République et, dans une moindre mesure, du ministre de l'intérieur et des préfets réfugiés dans leurs préfectures.
Ainsi les français et les françaises qui détiennent en premier et en dernier ressort les rênes du pouvoir ne sont responsables de rien et la responsabilité pleine et entière de tout ce qui va mal incombe à celui qui a voulu présider et si, entre une prise de décision en haut de l'échelle et son exécution en bas, s'écoule 5 ou10 ans, la faute en est au président de la République et non pas à l'armée de fonctionnaires qui, à chaque étage du séquoia administratif se sont évertués à retarder, à arrêter, à empêcher le début des travaux pour justifier une existence inutile. Tout le monde et ceux-ci les premiers crieront haro sur le Président, voudront le pendre, prendre sa place et refaire la même chose. Pauvre président, pauvre France.
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