Pour passer du décubitus à l'orthostatisme, il faut vaincre l'attraction de la pesanteur, surmonter l'inertie d'un corps au repos, combattre l'envie de rester au chaud, au calme et préférer faire des efforts démesurés pour tomber dans un monde hostile où explosent la fureur et le bruit, où sévit un temps glacial, où rugit un vent sibérien, où la mer est démontée et où la seule alternative pour ne pas se noyer est de monter dans un bateau démâté en train de sombrer. N'étant ni sadique ni maso, je préfère, moi, rester allongé, faire une grasse matinée qui me met à l'abri de ce que vous endurez debout, dehors.
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