La vie a plusieurs niveaux.
Le premier est organique et surtout alimentaire. Elle pourvoit aussi à la reproduction, aux exonérations, à la protection.
Le deuxième est élémentaire et le domaine des sensations qui renseignent sur le milieu et donnent des sentiments qui interprétés permettent d'avoir des relations, de créer une famille, de vivre en société.
Le troisième est spirituel. Il est le plus haut perché, au niveau de la tête, dans le cerveau. Il est un coffre-fort rempli de valeurs à haut potentiel telles que la raison, la sagesse, l'intelligence. Il contient des sous-produits positifs (vertus et qualités) et négatifs (vices et défauts) qui se combattent férocement.
Certains - peu nombreux - possèdent un niveau supérieur inaccessible à la majorité et sont doués de pouvoirs qui dépassent l'entendement commun. Ils permettent à Michel-Ange de sculpter dans le marbre son David, à Homère d'enfanter l'Odyssée, à Shakespeare d'écrire Hamlet, à Hugo, les Misérables, à Cervantès, don Quichotte, d'imaginer la physico-mathématique quantique et la philosophie stoïco-épicuro-protago-nietzshienne.
Toutes ces vies parallèles ne sont pas euclidiennes. Elles fusionnent parfois. Mais leurs incompatibilités rendent la cohabitation difficile car chacun revendique une position dominante. Cette tendance fissionnelle explique nos conflits intérieurs et les difficultés que nous avons à vivre dans l'harmonie et la tranquillité.
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