À Dame Titine de son énamouré de Bruxelles
Titine, Ô ma Titine,
Vous ne voulez donc pas être maDame. Jamais je ne serai dans vos pensées. Vous n’épinglerez pas mon cœur… Il saigne, abandonné.
J’ai pleuré, sangloté et me suis mis à travailler, comme toujours, pour les autres, pour Geluck, le pauvre, il faut qu’il vive et, dans l’entre-deux, pour moi, à mon deuil de vous. J’ai réfléchi, je me suis ressaisi, redressé. Je n’étais plus un chat miaulant, pleurnichant, vaincu mais le Chat triomphant, resplendissant, conquérant, le Chat de toujours, celui qu’aimait votre grand-mère. Il est parti le chat à l’assaut. Le résultat est sur la photo. J’y fais des entrechats avec une souplesse qui ravit la jeunesse que vous voyez devant moi. Elle adore son gros minet, son raminagrobis comme elle m’appelle.
On vous demandera d’être marraine de la portée dès qu’elle arrivera. On vous en gardera un pour le jour où le Tigre aura quitté sa vieille tigresse.
Adieu et que le Bon Félin vous protège.
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