Moi, monsieur, je le sais depuis longtemps. La course, je la
réserve pour le supermarché une fois par semaine et jamais de marathon. C’est
trop dangereux. On risque de voir ses pieds fondre sur le macadam, ses muscles
des mollets disparaître, mangés par les crampes, le cœur, fatigué de battre
trop vite, s’arrêter et les poumons se vider de leur air, sans esprit de
retour. Il ne reste plus grande chose du bonhomme à l’arrivée, sur une civière.
Mais on ne savait pas qu’il pouvait être mortel pour les spectateurs.
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