Comment il était votre steak tartare ?
À l’attaque en bouche, on retrouvait tout le charnu du
charolais avec, en arrière goût, un parfum de fleurs sauvages.
La deuxième bouchée est dans le contraste. On quitte le
vieux continent. On est dans un mélange de tendreté un peu douceâtre, beaucoup
de matière.
Je parierais sur un hachis de contre-filet d’un mustang
sauvage d’une plaine du Far-West Il faut le mâchonner longuement si on veut en
extraire toute la virilité et la souplesse. C’est sûr que ce n’est pas une
viande élevée en batterie.
La dernière fourchetée m’a posé un problème. Elle laissait
une impression d’amertume avec une pointe d’âcreté qui tranchait avec le soyeux
un peu doucereux de la précédente. J’ai demandé à Thor, mon berger teuton, ce
qu’il en pensait. Après l’avoir avalée, il m’a regardé avec l’air ravi qu’il
prend en dégustant, le soir, sa ration de Royal canin. Vous confirmez son
impression ?
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