Apprenez par cœur le pari de Pascal :
«../..Pesons le gain et la perte, en
prenant le parti de croire que Dieu est. Si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez
rien. Pariez donc qu'il est, sans hésiter. » (Blaise Pascal, Pensées)
Il peut vous donner un avantage décisif pour une promotion
méritée si vous arrivez à le placer au bon moment, au bon endroit. L’idéal est
une réunion de travail présidée par le président-directeur-général, consacrée
par exemple à la stratégie à développer pour regagner une part de marché dans
un contexte concurrentiel exacerbé et une conjoncture défavorable. Si vous
pouvez rebondir sur un participant qui termine sa phrase par « pari
risqué », en embrayant sur Pascal et le sien, vous aurez droit à
l’admiration jalouse des confrères moins instruits en théologie et à la
curiosité du PDG qui n’en demandait pas tant. Un petit développement
concomitant sera le bienvenu et renforcera votre avantage. Soignez votre
présentation, le regard sera pénétré, la mine soucieuse, l’œil lourd de
sous-entendus. Copiez Lucchini contant une fable de La Fontaine au Théâtre du
Gymnase.
Attention, la citation est à usage unique. L’effet de
surprise ne joue qu’une fois. Je relis Kant pour vérifier un ou deux détails
qui m’avaient fait tiquer il y a 50 ans à une première lecture. Et dans sa
raison pure je vous trouverai une ou deux citations pour une autre occasion.
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