Mon chien, ma chienne, sont fidèles, attentifs, courageux,
reconnaissants. Tristes à mon départ, ils se calment, se couchent, s’endorment.
Joyeux à mon retour, ils me fêtent, se calment, se couchent, s’endorment. Ils
boivent l’eau du robinet, celle qui reste de la pluie. Ils mangent quand ils
ont faim, du cru, du cuit, sans poivre, sans sel, sans apprêt, sans recettes. Ils
s’amusent d’une balle, se plaisent à renifler, à pisser, à pister, à courir, à
sentir. Quand ils souffrent, quand ils meurent, ils se taisent, se couchent, se
cachent, attendent.
Mes chiens sont comme tous les chiens, les chats, les
putois, les chevreuils, toutes les bêtes. Naturels, inhumains, ils jouissent de
ce qu’ils ont, n’ont rien inventé de mieux, n’en demandent pas plus. Ce sont
des sages, des exemples, des maîtres.
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