L’enchaînement des causes et de leurs effets est un
phénomène naturel qui n’est pas suffisamment étudié.
Prenez l’exemple d’une pluie qui, comme hier, menace. Voyons
ce qui se passera :
À 16 h 11 : La pluie qui ne va pas tarder à tomber sur
une température au sol d’à peu près 17 degrés, provoquera une poussée de
l’herbe dans les champs, des mauvaises herbes dans mon potager, la sortie des
escargots, la montée de l’eau dans l’étang, le mécontentement des promeneurs de
ce jour férié et modifiera d’une façon sensible la perception, la sensation que
les uns et les autres nous avons du monde extérieur. Si, en plus de la pluie,
on considère le vent du Nord-est qui pousse des nuages qui cachent le soleil et
agite les branches des arbres venant ajouter une perturbation supplémentaire à
une situation météorologique déjà troublée par la pluie qui menace toujours
mais refuse de s‘exprimer, on comprendra que tout cela n’incite pas à sortir et
que chacun préfère rester chez lui à dormir, faire la sieste ou à rêver que
l’on est au printemps et que l’on profite d’une belle journée ensoleillée avec
un petit vent d’Ouest amenant une température agréable permettant de se
promener en bras de chemise sans risquer d’attraper froid et de se retrouver
malade avec toutes le complications que l’on peut redouter et que je préfère ne
pas expliciter pour ne pas effrayer. Mais je dois arrêter car, à côté de moi,
il y a quelqu’un qui parle pour ne rien dire et je suis obligé de l’écouter.
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