Si je n’ai plus rien à faire, cela veut dire que j’ai fait
tout ce que je devais faire moins ce que j’aurais dû faire mais que j’ai oublié,
n’ai pas voulu faire ou n’en ai pas eu le temps.
Deux excuses sont recevables. L’oubli est involontaire.
C’est une éclipse de la mémoire. Comme la crampe, le mal de tête, l’infarctus, c’est
une panne de machine.
Si le temps vous a manqué, c’est encore pardonnable. Vous
êtes lent ou il y avait trop à faire. C’était inéluctable. C’est une faute dont
vous n’êtes pas coupable.
Vous n’avez pas voulu le faire. Vous êtes le responsable. C’est
bien ou mal selon l’affaire. Si c’était une sale affaire, bravo, c’était
courageux de ne pas vouloir y tremper. Si c’était une bonne affaire pour vous et
les autres votre situation est mauvaise, vous devrez vous expliquer en ce jour
du Jugement dernier. Le bon Dieu ne fait pas de cadeau. Il tranche dans le vif.
Avec lui c’est l’enfer ou le paradis.
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