La religion n'est malheureusement pas de l'opium qui est soporifique, relaxant, antalgique, euphorisant. Si elle était cette drogue, elle endormirait le peuple et le ferait pacifique, tolérant, aimable, charitable au lieu d'avoir des effets exactement inverses qui le rendent fanatique, intolérant, impitoyable. On lui doit des guerres, les croisades, la saint Barthélémy, la révocation de l'Édit de Nantes, l'inquisition, l'intifada, la partition de l'Inde, des massacres, les lapidations, les excommunications, les attentats. Dans l'âme du religieux se cache celui qu'il dit combattre.
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