Les problèmes soulevés par les mystères de l'inconnu perturbent ceux qui en ont conscience et cherchent à les résoudre. Ils y consacrent leur vie et ne pensent à rien d'autre ou de façon accessoire. Cela suffit à leur bonheur et ils ne regrettent même pas le temps passé à ne rien découvrir.
L'ignorant a beaucoup plus de chance. Elle le protège de la curiosité, cette engeance pernicieuse qui pousse à s'intéresser à ce qu'il ne sait pas. Il se contente de profiter de ce qu'il a comme font l'abeille, l'hirondelle et la rose. Il n'en demande pas plus et ne cherche pas à savoir le comment et le pourquoi. Libre, il peut se consacre au plaisir de vivre, une occupation qui se suffit à elle-même.
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