J’étais curieux de savoir ce que vous pensiez jusqu’à ce que
je me rende compte que vous n’étiez pas curieux de savoir ce que moi, je pensais. Mais ce manque de
curiosité pour ce que vous ne connaissez pas me fait croire que vous pensez à
partir de vos propres idées. Je vous connais assez pour savoir que vous en avez
peu et qu’elles sont mauvaises. Le savoir satisfait ma curiosité. Le peu et le
mal que vous pensez n’ont aucun intérêt. Mieux vaut ne pas en parler. Ce serait
parler pour ne rien dire.
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