Vous cherchez en vain quelqu'un qui vous apprécie à votre
juste valeur et vous désespérez de ne pas le trouver. Cette perle introuvable existe,
vous l'avez rencontrée, elle vous habite. Parce qu'on n'est jamais mieux servi
que par soi-même, je vous engage à obéir au dicton. La mise en pratique du
principe est simple: chaque fois que vous faites un geste, un acte, avez une
bonne idée, une bonne pensée, félicitez-vous, remerciez-vous, rendez-vous
hommage. Cessez d'être indifférent à vos actes de courage, à vos gestes de
bonne volonté, à vos manifestations de force. Soyez-vous en reconnaissant, admirez
votre propre mérite. Les occasions sont innombrables, permanentes. Vous allez
être surpris du nombre d'actions et de réactions qui vous font du bien, concourent
à votre santé, à votre bien-être, à votre moral et à ceux des autres.
Je peux multiplier les exemples. Si je prends le mien: je me
félicite et suis fier et content de moi:
- si j'ai fait un bon repas;
- si je n'ai rien oublié en partant;
- si je suis parti à l'heure;
- si je n'ai pas raté le train, le métro, l'avion, le bateau;
- si j'ai dit au revoir en partant, bonjour en arrivant;
- si j'ai laissé passer la dame, dit bonjour au voisin;
- si j'ai donné des graines aux oiseaux, sorti le chien, la
poubelle;
- si j'ai frappé à la bonne porte;
- si je me suis lavé les dents, les mains;
- si j'ai bien ri;
- si je suis allé au ciné, au théâtre, au concert;
- si j'ai lu un livre, écouté de la musique;
- si j'ai bien ri;
- si je suis allé au ciné, au théâtre, au concert;
- si j'ai lu un livre, écouté de la musique;
- si j'ai signé au bon endroit. Etcccccc……
Votre admiration grandira à chacun des gestes gratifiants
que vous vous êtes autorisé. Il vous suffit d'en avoir conscience, de les
mettre à votre crédit, sur votre compte.
La difficulté - que certains ne surmontent pas, par manque de
conviction - est que cette autosatisfaction ne doit faire oublier que ces satisfecit doivent être enregistrés. Le bruit du tumulte extérieur et celui de la
rumination intérieure créent des artefacts qui distraient et font oublier le chant
de toutes les petites et grandes victoires de votre vie courante.
L'intérêt de cette méthode, à la portée de tous, est de permettre
de prendre conscience que l'activité psychique retentit directement sur le
moral. En sensibilisant sur ce que l'on fait de bien, on devient
allergique à ce que l'on fait de mal et qui ne nous le rend pas en bien.
L'envie vient de l'éviter. Comme l'ennemi de soi nous appartient, il est aisé
de s'en débarrasser dès qu'il est reconnu. C'est facile, car dans la tête,
l'idée est dans l'idée.
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