Quand l'individu est victime d'un narcissisme absolu et se trouve le plus beau, un must d'intelligence, un parangon de vertus etc.. Son adoration (elle frise l'idolâtrie), ne lui permet pas d'aimer quelqu'un d'autre, se serait partager son amour, impossible pour un égoïste de cette démesure. Il ne se permet que quelques passades pour se faire admirer un instant. Fermé sur lui-même, condamné à la solitude son destin est toujours tragique.
À l'opposé, celui qui ne s'aime pas n'est pas mieux loti. Se trouvant imparfait et laid, il hait son image, ne veut se voir dans la glace. Il va jusqu'à se cacher des autres, craignant les moqueries. Il croit que, ne s'aimant pas, personne ne peut l'aimer. Il se contente donc de soupirer en silence, à distance. Ce désamour peut durer mais aussi basculer un jour de réflexion, lors d'une rencontre, d'un changement de lunettes. Il cesse alors de se voir comme il n'est pas et peut commencer à aimer.
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