Jamais je n'ai entendu , un 11 novembre, jour où on célèbre les 1 400 000 soldats morts pour la France lors de la guerre de 14-18, une voix s'élever pour dénoncer l'imbécilité, la cruauté, l'indifférence des généraux des états-majors qui envoyaient se faire massacrer des milliers de jeunes, dans des assauts à la baïonnette face à des mitrailleuses, lors d'attaques et de contre-attaques suicidaires qui les transformaient en chair à canon. Ces Nivelle et consorts, tous des salauds galonnés d'étoiles en toc, des incapables majeurs, à l'abri dans des bunkers, servis par des ordonnances en gants blancs, couverts de médailles gagnées dans les bureaux et les salons auraient dû finir en cour martiale, être fusillés pour crimes de guerre, génocidaires de leur propre patrie au lieu d'être boulonnés sur des piédestaux, de donner leur nom à des boulevards et de l'avoir dans des livres d'histoire. Leur gloire est à la mesure d'une impunité voulue par ceux qui nient l'évidence, ne veulent pas voir la vérité, refusent de juger la réalité. Aujourd'hui, comme en 14-18, ils commandent, ordonnent, dirigent et mènent la foule qui vote pour eux à l'abattoir.
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