Quand l'homme des gratte-ciels descend au vingtième sous-sol, il sent l'odeur du béton, perçoit l'orthogonalité des murs, subit le poids des milliers de tonnes des matériaux qui écrasent les fondations. Il se retrouve aussi dans la peau de l'homme des cavernes en proie au silence, à l'obscurité et surtout à la peur d'être la proie d'un prédateur tapi dans l'ombre et qui attend l'instant propice pour sauter sur lui, le dépouiller, le poignarder, le dépecer. On comprend que ce monsieur ne descende jamais de son cent deuxième étage et qu'il prenne un taxi-volant pour aller faire ses courses à l'épicerie du coin.
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