La stupeur qui tétanise l'élève de terminale quand il est confronté à un problème insoluble ou à un texte incompréhensible n'a d'égal que la stupéfaction de leur professeur de physique quantique ou de philosophie kantique se heurtant à un silence consterné, prélude à la fuite en désordre des cerveaux effrayés par l'abscondité des chiffres et des concepts. Cette situation kafkaïenne était prévisible dès l'entrée en sixième de ces jeunes enfants surdoués livrés à des maîtres dont l'incompétence résulte de leur incapacité à se mettre à une autre place que la leur et de dire simplement des choses compliquées. La raison en est simple: ils montrent, sans le savoir (ils sont très bêtes) qu'ils ont, en réalité, mal compris ce qu'ils sont censés enseigner et ne font que répéter sans savoir ce qu'ils disent ce qu'ils ont lu dans un livre. Le seul truc qu'ils maitrisent est le culot et un talent de comédien dont ils ont la mémoire.
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