Le temps a pour les vivants une existence. Ils en ont fait un volume mobile qui doit être rempli pour que l'on puisse le sentir ou le voir passer, cela dépend du sens dominant. Nous nous intéresserons ici aux divers façons de l'occuper à partir des expressions les plus courantes qui analysent le phénomène. Citons: perdre son temps, ne pas le voir passer, le temps, c'est de l'argent, ce n'est plus de mon temps, par les temps qui courent. Osons le conjuguer: il n'est pas mis seulement au passé, au présent et au futur, il doit composer avec le conditionnel, l'impératif et le plus-que-parfait du subjonctif, un temps difficile à employer en dehors d'un colloque philosophique traitant de l'herméneutique dans la pensée lacanienne.
PS :je parle de l'herméneutique ancienne défendue par Aristote et non de son avatar l'hermétisme, sa forme dévoyée. Vous l'aurez compris.
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