UNE LEÇON D' ÉCRITURE

"Dites-moi, cher maître, comment faites-vous pour avoir de si bonnes et fécondes idées?", me demande un lecteur interrogatif fatigué de me lire.

"Volontiers, le procédé est simple et la méthode connue depuis toujours, j'utilise l'association, une idée en entraîne une autre, il suffit de les laisser défiler et de raconter ce qu'elles disent. Je me demande quelle heure il est, ma montre me répond 12 heures 30 . Aussitôt le temps s'impose, est-ce lui ou moi qui avance, retarde, est-il mobile, immobile, existe-t-il, depuis quand, est-il éternel? Beaucoup d'interrogations et pas  de  réponse? Mais ça occupe le temps de passer à table. Une hirondelle est passée nous voir, espérons qu'elles seront nombreuses cette année et que le déclin  constaté depuis 10 ans ne va pas s'accélérer. Il y avait des nids partout et elles étaient plus d'une centaine à partir et une vingtaine à revenir. L'année passée, 4 nids, une vingtaine avec les parents au départ. Tristesse. Elles sont remplacées par des migrants de plus en plus nombreux. Ils quittent des pays inhospitaliers pour des pays qui ne veulent pas d'eux. Triste sort, tristes gens, triste fin du monde. Une cloche sonne au loin, un mariage, un enterrement, non, on a assez pleuré, soyons positif. Une cloche, c'est l'église, il y en a qui ne sont pas abandonnés et un clocher vibre encore. Alléluia. Et c'est parti: le saint Esprit, quelle intelligence, personne n'a jamais égalé ses opérations, une puissance de calcul énorme, tous les médaillés Field réunis ne le surpassent pas. On comprend l'admiration teintée de dévotion de tous les papes et des cardinaux depuis toujours. L'IA même quantique peut se rhabiller devant l'intelligence du Saint Esprit. Je m'arrête car l'idée vaut que je  réserve la suite pour un prochain post.

Vous voyez, c'est facile, pas besoin de savoir compter. Un conseil, ne m'appelez pas maître, ça fait école et j'ai horreur de l'éducation nationale qui est dominée par une bande de tarés incapables d'apprendre la lecture, l'écriture, l'orthographe, de remplacer des parents imbéciles qui font des enfants sans savoir ce qu'ils font et les envoient se faire etc., etc., etc. et ça n'en finira donc jamais..."