ÇA VOUS RAPPELLE QUELQU'UN?

La justice, dans son infinie sagesse, n'enverra pas devant les assises un fou coupable d'un crime de sang. Sa folie est responsable. Le tribunal médiatique  devrait avoir la même conduite pour juger des paroles déplacées et des comportements inappropriés et se demander si l'incriminé ne développe pas les symptômes d'une maladie neuro-dégénérative fronto-temporale qui se traduit par une désinhibition et rend le sujet incapable de stopper des réponses engagées ou de réprimer un comportement d'ordre souvent sexuel. Il est la victime d'une pathologie fréquente chez la personne âgée et la deuxième cause de démence après l'Alzheimer. Cette personne est un malade qui relève de la médecine et non de la justice.

LE PARADOXE

La justice enlève la garde des enfants aux parents incapables de jouer leur rôle. Elle condamne l'individu qui a refusé de porter assistance à personne en danger (de mort). Or, nous constatons actuellement le silence, l'inertie, l'abstention du tribunal international de la Haye devant les Guernicas que subit Gaza aussi bien que face à la guerre d'Ukraine. Elle ne condamne pas les responsables des crimes qui s'y perpétuent devant les caméras du monde entier. Elle ne punit pas ceux qui assistent et laissent faire, refusant de porter assistance à ceux que les bombes massacrent. Elle n'emprisonne pas les politiciens qui ont fabriqué les conditions qui ont créé ces  guerres, ceux qui continuent de fermer les yeux et de crier haro sur le baudet pour innocenter leur maître.

DE TOUT UN PEU

 La tendance des gens à faire n'importe quoi est heureusement atténuée par leur prédisposition à ne rien faire.

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Les choses auxquelles tout le monde pense ne relèvent pas le niveau du genre humain.

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Si vous voulez une bonne excuse, faites exprès de vous tromper.

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Plus que jamais, la bêtise des gens qui se croient intelligents est redoutable. 

Notre connaissance de l'infiniment grand qui enthousiasme l'astronome comme celle de l'infiniment petit qui stupéfie l'atomiste est portant très relative comme l'a montré Einstein il y a plus de cent ans.

ET PAN !!!!

Quand on compare les créations du génie humain : la grande muraille de Chine, le canal de Panama, le tunnel sous la Manche, les pyramides aux merveilleux chefs d'œuvre de la nature : le grand canyon du Colorado, la chaîne de l'Himalaya, Bora-Bora, un colibri, on est frappé par la petitesse, la médiocrité, l'inutilité des premières et la grandeur, la splendeur, l'intérêt des seconds. Le constat accable l'espèce humaine. Il explique sa rage, sa colère et son besoin de détruire, d'exterminer, d'avilir, de saccager tout ce qui fait honte à sa bassesse.

Certaines personnes ont une personnalité qui leur interdit d'être artiste, médecin, ingénieur, champion. Ils ont l'étoffe d'un héros et resteront des zéros. Ils ont les qualités requises: mémoire, intelligence, habileté, chance pour rendre belle, féconde, glorieuse leur vie et pourtant ils restent sur le carreau, végéteront, amers, déçus, sachant qu'ils ont loupé un coche, une occasion.

Que s'est-il passé? Est-ce la faute à l'hérédité, à l'éducation, aux circonstances? Quelle est la défaillance, le bug dans la programmation? La raison est ailleurs: ils sont victimes d'eux-mêmes: il leur manquait une pulsion de vie et un moral de vainqueur.

UNE REMISE DES PENDULES À L'HEURE

Malgré son orgueil, sa prétention, son adresse, aucun homme n'est capable d'attraper une mouche en courant comme fait l'hirondelle en volant, de tisser une toile comme l'araignée et d'imiter la baleine de Cuvier qui descend à 3000 mètres dans une apnée de plus de 2 heures. 

UNE QUESTION INTRIGANTE JAMAIS POSÉE

Quelle est la quantité de choses et d'événements qui ne se sont jamais produits sous l'action de causes inconnues?

POURQUOI IL EST IMPOSSIBLE DE PLAIRE À TOUT LE MONDE

et que règne la zizanie? Soupirez-vous, déconfit. Votre interrogation m'étonne: la raison est facile à comprendre: la différence éloigne plus que la ressemblance n'assemble et la disparité n'est pas seulement dans la nature avec ses milliers d'espèces mais dans l'humaine, celle qui nous intéresse où personne n'est le clone de l'autre. Chacun a un physique, un intellect qui lui sont propres et il y a ceux qui aiment Corneille ou Racine, le blanc ou le noir, le sucre ou le sel, la mer ou la montagne. L'esprit n'est pas plus uniforme que le goût et les impressions, les opinions. Les réflexions signent l'identité mieux que la carte. Les points communs ne suffisent pas et même si un tigre et une lionne, un âne et un cheval peuvent s'apparier et enfanter, ils ne cohabiteront jamais. C'est une loi de la nature et l'humain n'y échappe pas. L'homme est incompris de la femme qui, elle-même est un mystère pour lui. Pire, il y a des jours où il est difficile de se supporter.

DE TOUT UN PEU

 Les idées sont souvent creuses car elles sortent du vide.

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On supporte facilement le mal des  autres. 

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Le lever est le premier moment de la journée où l'on regrette de n'être pas encore en train de rêver.

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Vous qui cherchez un logement, habitez vos rêves.

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Si vous savez ce qui fait marcher les pieds, manipule nos mains, fait penser à des idées, dites-le.

Les vieux qui veulent rajeunir ont oublié les cris et les pleurs de leur première enfance, la crise de l'adolescence, les tourments de leur 20, 30 ans, la crise de la quarantaine, du logement, celles des coliques hépatiques, néphrétiques, d'urticaire, le chômage, les divorces, les accidents de la route, domestiques. L'amnésie n'explique pas tout, la bêtise, si.

 Quand je me réveille le matin, à l'aube, avant de me rendormir, je me demande toujours si je ne devrais pas plutôt me lever.

VUE D'ENSEMBLE DU SYSTÈME MILITAIRE

Le ministère de la défense nationale organise la guerre de façon scientifique pour être sûr de la gagner. Elle dispose de 4 échelons ayant chacun une hiérarchie, un but.

Le premier est stratégique. Il décide de l'objectif, définit les besoins, étalonne les moyens. Il fixe le début de l'opération (conquête, reconquête), établit le programme et signe la fin de la paix. Les acteurs de ce drame en gestation sortent de l'École de Guerre après avoir fait ici Polytechnique, Saint-Cyr, ailleurs ils ont des académies (West Point, Sandhurst). Ils finissent, galonnés de la tête aux pieds, général en chef et grande croix de la légion d'honneur pour des faits d'armes héroïques exécutés sur la carte de l'état major général des armées, dans un bunker souterrain, à l'abri d'une explosion atomique.

Le deuxième est tactique. Proche du terrain mais encore dans une zone sécurisée, y évoluent des généraux désireux d'acquérir leur deuxième étoile. Ils manient des corps d'armée de 20.000 hommes qu'ils déplacent au gré des engagements et du va et vient des offensives et des contre offensives. Ils ont sous leurs ordres des colonels qui effectuent le gros du travail aidés de commandants.

Le troisième  échelon est en première ligne. Il est sous le feu des canons, va au contact de la mitraille, marche au milieu des champs de mines et se fait tuer en grandes quantités en obéissant aux ordres qui les condamnent à mort. Il est constitué de soldats de première classe, souvent analphabètes, ne sachant pas ce qu'ils font là, mais obligés d'y être pour répondre à l'appel de la patrie et ne pas être exécutés comme déserteurs. Des caporaux, des brigadiers, des capitaines les encadrent étroitement pour qu'ils ne soient tentés de rentrer chez eux. On les appelle dans le jargon militaire de la chair à canon.

Le quatrième échelon opère en amont. On entre dans le domaine de l'espionnage. Couvert par le Secret-Défense, je n'en dirais pas plus que je n'en sais par ouï-dire, recoupements, supputations, mémoires apocryphes d'anciens espions à la retraite ayant survécu aux épurations. On a une section A dite active. Elle emploie des têtes brulées, des peurs de rien, des sans scrupule, des James Bond, des OSS117. Ils font sauter les centrales atomiques, immobilisent les sous-marins, kidnappent, volent les secrets d'état. Ils sont spécialisés dans les missions impossibles et gagnent la guerre sans l'aide de personne. La section B prépare la sale guerre pour la faire gagner d'avance, sans bataille. Elle opère en marge des militaires qui n'aiment pas qu'on veuille les priver de leur gagne-pain. Ils agissent dans l'ombre, cachés dans des bureaux d'où ils tirent des ficelles. Ils désinforment, infiltrent, corrompent, prônent le pacifisme, prêchent la non-violence, pratiquent le désarmement moral. Ils ont pour mission de faire pourrir le fruit de l'intérieur,  de transformer l'ennemi en collaborateur zélé, de lui faire aimer sa défaite et de l'aider à perdre la guerre. 

Vous voyez que gagner une guerre est facile. Il faut seulement une bonne organisation, un bon stratège (pas 2 car ils se battraient), des tacticiens de qualité, une piétaille nombreuse et disciplinée ne crachant pas sur la mort et des espions connaissant leur métier et ne jouant pas un double jeu.

Attention, ne succombons pas à toutes les tentations. Résistons à celles qui viennent du côté obscur de notre force intérieure et qui veulent lui faire plaisir en nous poussant à être négatif, pessimiste, violent, masochiste, sadique, irascible, égoïste, hypocrite, menteur, méchant, mauvais, fanatique, avide, avare, cupide. On a, pour s'y opposer, une force de résistance qui sort du côté lumineux de notre force intérieure. Elle est fortifiée par de la générosité, du courage, la sincérité, de l'empathie, de la raison, de la sagesse, de l'esprit de tolérance. Les deux forces s'affrontent en permanence au gré des courants, du vent. Le bon cap est dur à tenir car l'ennemi est retors, le démon se fait ange. Il est intérieur, tapis, à l'affût, patient, fulgurant. Il donne au mal l'apparence du bien, rend la pitié dangereuse, le discours trompeur. Seul l'avenir dit qui a triomphé. Rien n'est gagné d'avance.

NOTRE AVENIR FUTUR

Ce qui fait froid dans le dos quant on pense à ce qui suivra le grand refroidissement, c'est l'idée que l'on sera enfermé pour l'éternité dans un caveau noir, humide, sinistre en compagnie de cafards, de cloportes, d'asticots,  des vieux os vermoulus de squelettes d'inconnus ou que l'on sera réduit en cendres, en vapeur et en fumée après un passage dans un four crématoire. Comment ne pas rêver au lieu de cela d'une vie éternelle?

GAME OF THRONES

Une histoire grandiose, une réalisation magnifique, Game of Thrones pulvérise les superlatifs. Une telle conjonction de talents est rarissime et HBO leur a permis de créer un chef d'œuvre. La dernière saison était redoutable. Comment finir sans décevoir,  rester en altitude? Ils ont réussi  et conclu aussi brillamment qu'ils avaient introduit, développé. Les dés sont jetés, les comptes sont réglés, le prix est payé. Les survivants quittent la scène, chacun vers son destin, une autre mort pas encore annoncée. On devine que la lutte sera sévère, grandiose. La conclusion est ouverte. La suite n'est pas écrite. On devine que les héros ont encore des choses à dire, à faire et l'on espère que l'histoire des royaumes des six couronnes et de celui du Nord aura une suite. 

DE TOUT UN PEU

Si je parlais le chinois comme le français, j'aurais probablement la double nationalité.

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Si vous voulez boire à votre soif et manger à votre faim, ne passez pas vos vacances dans un désert sans supermarché, vous y mourriez déshydraté et squelettique.

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Pour enlever les mots qui sont sur le bout de la langue, il suffit d'ouvrir la bouche et de parler, les mots s'envoleront.

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Les conversations sont intéressantes quand ce ne sont pas des bavardages.

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Il y a tant de choses qui font horreur quand on y pense que l'on comprend ceux qui préfèrent ne pas y penser pour échapper à la terreur.

UNE STATISTIQUE OPPORTUNE

Une statistique récente risque de surcharger les facteurs et factrices dans leur dure labeur quotidien. Elle montre l'efficacité des vœux de bonne santé dans le message du Nouvel AN. Les chiffres parlent d'eux-mêmes, écoutons-les:

97 % des personnes ayant reçu, la première semaine de 2022, une carte où ils recevaient de façon explicite, en plus des souhaits traditionnels d'heureuse année, le message "et surtout, une bonne santé" étaient encore vivants, le 31 décembre de la même année, mais, en plus, ils n'avaient 12 mois durant, subi les attaques d'aucune maladie (les 3% relevaient d'accidents de chasse, de voiture, de suicide et dans 3 cas du terrorisme aveugle). Ils n'étaient plus que 86,45% parmi ceux dont la carte ne comportait pas le souhait relatif à la bonne santé et l'on ne compte pas les hospitalisations en urgence, les grippes hivernales, les coryzas printaniers et les insolations estivales.

Ces chiffres  prouvent le terrible et troublant pouvoir des mots. Ils doivent nous faire réfléchir à ce que nous omettons de dire et d'écrire. 

LES MOTS SONT COMPLÉMENTAIRES

Le verbe est pour l'adverbe ce qu'est la position pour la proposition et le nom pour le prénom, un avant-goût, une précision, un complément. Exemples: 

- Jean-Jacques Martin se distingue d'Henri-Pierre Martin par son prénom.

- Sortez immédiatement: l'adverbe renforce l'impératif de l'ordre verbal.

- Un général meurt plus glorieusement au combat qu'un deuxième classe. 

LA CERISE SUR LE GÂTEAU

Ce qu'il y a de bien quand on ne connaît personne, que personne ne vous connaît, c'est qu'on n'est pas dérangé par des visites imprévues, des coups de téléphone intempestifs. On n'a pas de rendez-vous à annuler, des invitations  à rendre, de cartes de nouvel an à envoyer, mais, surtout, n'on aura personne à inviter à son enterrement.

LA RAISON SUFFISANTE

Ceux qui s'acharnent à ne pas comprendre ce que leur serinent ceux qui savent le font parce qu'ayant alors pris la conscience et la connaissance  de leur ignorance, ils n'auraient plus confiance en eux, la seule personne qui les comprenne. 

La mort est un voyage qui s'arrête au départ.

DE TOUT UN PEU

Le solitaire a besoin de personne pour faire ce qu'il veut faire ni de le demander.

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La faim est bonne conseillère quand elle incite à faire du pain au lieu de manger des biscottes.

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Vous reconnaitrez les gens intéressants  à ce qu'ils s'intéressent aux belles et bonnes choses et à vous.

LE CYNIQUE EST UN EXEMPLE

Je me lève tard pour bénéficier de l'éclairage du soleil. Je fais ainsi des économies d'électricité  et réponds aux efforts que fait le gouvernement de la République pour améliorer le bilan carbone de la France, lutter conte le réchauffement du Rwanda, montrer aux Émirats Arabes Unis comment diminuer leurs factures énergétiques. Moi, monsieur et madame, je ne demande rien et donne tout.

Vous faites du bruit en parlant, en mangeant, en marchant, en dormant, en digérant, en respirant avec votre langue, vos dents, vos pieds, vos intestins, vos ronflements. Même un sourd n'a pas besoin d'un sonophone. Pas un bruit ne vient du cœur, ce moteur  tout en muscle qui, 3600 fois par heure, bat pour vous garder en vie. Misérable ingrat, vous ne lui prêtez pas une seconde d'attention, une minute de silence, ne lui accorderez une pensée émue. Lorsqu'il s'arrête, épuisé,  vous criez au scandale, réclamez à corps et à cris un massage, un choc électrique pour qu'il redémarre et vous ramène en vie. Trop tard, il est rentré au garage et ne peut rien pour vous.

LE CYNIQUE EST ENFIN CONTENT DE LUI,

Il n'y en a qu'un et je suis celui-là. J'admire ce que je fais, je ne taris pas d'éloges à mon égard, je suis béat devant mon courage qui me fait ne pas désespérer de moi. Je me congratule avec chaleur dès que j'ai une pensée héroïque et ne sais que dire quand je pense aux exploits que je pourrais faire. Je dois tout cela à une volonté sans faille, à une détermination de tous les instants et à un courage qui fait de l'ombre à la Légion Étrangère et au GIGN.

Modeste, vous n'entendrez pas parler de moi au journal de 13 heures, ne me verrez pas réclamer la Grande Croix d'Honneur ni une place au Panthéon. Mon autosatisfaction me suffit et je ne dis rien à personne car moi, madame, monsieur, je suis discret, ne me vante de rien et suis aussi modeste que vous qui n'en avez pas les moyens. 

Difficile n'a pas l'intransigeance d'impossible ni la mièvrerie de facile mais demande une application exigeante, une implication sans faiblesse qui ne sont pas à la portée des tièdes mais restent dans le domaine du possible. 

NOS ÉTAPES

La vie est une succession d'étapes et aucune ne se ressemble. Elles s'enchaînent et l'une prépare la suivante. La procédure est algorithmique intégrée à un chromosome implanté avant la naissance dans une cellule spécialisée dans la programmation. Le schéma standard est réservé au tout venant. C'est le plus populaire et il satisfait la majorité qui n'est pas exigeante et préfère la quantité à la qualité. On  en décrit 6 :

La première (de 1 à 10 ans) est consacrée à l'imprégnation et à l'acquisition des instruments et des bases élémentaires nécessaires à la survie.

La deuxième (de 10 à 20 ans) est  une période d'adaptation avec une reconnaissance de la société, de l'environnement et des systèmes en vigueur. 

La troisième (de 20 à 50 ans) est une phase de stabilisation avec une intégration au milieu .

La quatrième (de 50 à 70 ans ) et une prise de conscience de la réalité, une perte des illusions, la prééminence des déceptions, la remise en question des certitudes et l'apparition des premiers signe de la déclinaison.

La cinquième (de 70 à x ans) est l'étape de la décrépitude avec l'accélération du processus dégénératif qui atteint toutes les fonctions régaliennes: reproduction, vue, entendement, articulations, mobilité. Les insuffisances se multiplient et finissent par entraîner un arrêt mécanique. 

La dernière étape dure  quelques heures et conduit le corps jusqu'au cimetière ou au four crématoire.

Les milieux interlopes, les bas-fonds, les quartiers mal famés peuplés de voyous, de truands, de la racaille, de bandits contrastent avec les beaux quartiers, les zones résidentielles, les banlieues chics peuplés d'escrocs de haut vol, de salauds patentés, d'assassins en gants blancs. Le pouvoir de nuisance des premiers est infime par rapport à la force de destruction des seconds qui monopolisent, dirigent, gouvernent et font la loi.

LE MAÎTRE MOT

La déception est un moment pénible. Elle arrive quand on se rend compte, si on n'est pas imbécile, que l'on s'est trompé, que l'on a tout faux, que le projet n'était pas viable, que l'on a pris une vessie pour une lanterne, que l'on s'est fait avoir, que la marchandise ne valait pas son prix, que l'on a été  roulé dans la farine, que c'était trop beau pour être vrai. Les occasions sont innombrables et aucune ne nous a été épargnée. Plus on vieillit, plus elles s'accumulent et, à la fin, on conclura que la vie aura été une immense déception et, pour en finir avec elles, il faut être mort.

Comment arrive-t-on à supporter la monotonie de la vie et son rituel éternel qui ne change jamais avec du matin au soir au matin les sempiternels réveil, lever, manger, boire, parler, écouter, travailler, penser, se coucher, dormir, réveil etc..? Comment ne pas mourir d'ennui, de lassitude devant cette répétition? Il faut être inconscient, indifférent, imbécile.

LE CONSEIL DU TOUBIB DE SERVICE

Rigoler intérieurement que si vous ne pouvez pas vous esclaffer bruyamment à un enterrement, à une remise de la légion d'honneur, une visite au roi d'Angleterre ou à votre président-directeur général. Ailleurs, préférez le rire tonitruant qui remplit les yeux de larmes et projette des postillons aux quatre coins. Il y va de votre santé car le rire intérieur provoque un remue-ménage du long et du gros intestin, un ballottement de la vésicule biliaire, un ébranlement du foie et des secousses dans les reins. Le plus ennuyeux est le relâchement des sphincters qu'il induit fréquemment et qui provoque les débâcles que vous imaginez. Prévoyez donc dans les circonstances évoquées précédemment de positionner une couche-culotte de qualité à l'étanchéité certifiée.

Le 25 décembre 2023 a été  semblable à mon Noël 1952, à celui de 1999, est très voisin de ceux de 2011 et 2012 et je gage qu'il ne me laissera aucun souvenir.

NOËL

Noël est une superbe invention pour ceux qui veulent vendre leur salade ou se remplir les poches. Elle date de loin et remonte au temps où fut créé le mythe de l'enfant-Jésus, une légende urbaine de 2000 ans. Elle fut ressuscitée pour ceux qui l'avaient oubliée par les publicitaires chargés par les grandes surfaces, les pâtissiers, la sylviculture de les aider à vider leurs étagères, leurs rayons, leurs étalages, leurs entrepôts des jouets, des bûches, des sapins avant le grand inventaire de janvier. C'est aussi l'occasion pour les intermittents du spectacle d'avoir leur quota de jours travaillés pour toucher le chômage en endossant la houppelande du père Noël, d'essayer de réveiller pour un soir les souvenir d'enfance en s'empiffrant et en faisant semblant de s'amuser en famille, entre amis ou seul devant une cheminée vide.

COMMENT EN FINIR AVEC LA GUERRE ?

Pour que l'humanité cesse de s'entretuer dans les guerres, il faut éradiquer les facteurs qui donnent aux fauteurs l'occasion de s'étriper. La première cause, hors catégorie est la religion. Sa responsabilité est écrasante, universelle, totale. Sa nocivité, son danger, son péché originel est d'être hypocrite et le contraire de ce qu'elle prétend. Elle prêche l'amour et sème la haine, elle dit faire le bien et provoque le mal, elle parle de paix et engendre la guerre, elle condamne l'argent et baigne dans l'or. Elle se croit d'origine divine, elle est satanique. Elle promet le paradis et organise l'enfer sur terre. Elle croit l'incroyable, ne voit pas sa réalité, trahit ses principes. Elle éblouit ceux qu'elle aveugle. Elle incarne le mal qu'elle dit combattre.

Derrière les guerres tribales, de conquêtes, colonisatrices, impériales se cachent toujours une idée de croisade et un prêtre pour  bénir les assassins et leur donner quitus des horreurs qu'ils vont commettre.

ÇA, C'EST BEN VRAI

Vous n'entendrez jamais un savant, ne lirez un philosophe, ne verrez un religieux parler, écrire, méditer sur les bienfaits de la mort, ses avantages, son intérêt, ses perspectives et les réflexions qu'elle devrait inspirer à tous ceux dont le métier est de parler des choses qu'ils ne connaissent pas.

DE TOUT UN PEU

Le charme de ceux dont l'apparence fait peur aux petits enfants est caché dans leur intérieur, c'est pourquoi il ne se voit pas.

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Les carences que provoque le manque de curiosité pour les choses intéressantes sont compensées par les richesses de l'ignorance. Celle-ci laisse inconnus de larges pans de la bêtise humaine et permet de consacrer son temps à des choses plus utiles que de savoir comment Einstein en est arrivé à la relativité restreinte, quelle est la valeur de la constante de Planck (6.62607015x10 puissance-34 joules seconde), en quoi Aristote s'oppose à Platon et en quelle année est mort Cervantès (1616). Le temps passé à ne pas s'en préoccuper peut être utilisé à rêver, à se reposer d'avoir travaillé avec ses mains pour fabriquer, cultiver, jouer au tennis, aux cartes ou les battre pour applaudir un clown. Je sens que vous êtes de mon avis.

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Heureux ceux qui ignorent ce qu'ils perdent en n'étant pas comme vous. 

La déraison a besoin du délire pour s'exprimer. C'est de cette façon que les fous donnent leur opinion. On la retrouve en grandeur nature dans le discours d'un idéologue, le sermon d'un illuminé, le livre d'un sectaire, l'exposé d'un fanatique, la conférence d'un philosophe de l'obscurité expliquant la contribution d'Hegel à la pensée de Schopenhauer et pourquoi Platon n'avait pas complètement tort face à Aristote.

LA BALISTIQUE DE L'ORDRE

Un caporal-chef anxieux et sujet au doute demandera à son adjudant de vérifier auprès du capitaine que l'ordre transmis par le commandant venait bien du colonel qui l'avait reçu du général commandant la brigade après que celui-ci eut confirmation écrite du  général de division que celui avait décidé d'attaquer les positions ennemies en faisant sortir de la tranchée les soldats de première classe pour  aller les faire sauter sur les mines ou fauchés par les mitraillettes. Il obéissait à un ordre signé par un responsable qualifié  siégeant au sein de l'état major général chargé de mener les hostilités en usant d'une tactique saignante propre à conforter la stratégie gagnante décidée au conseil des ministres par le président élu à l'unanimité par les civils devenus des soldats et qui allaient dans les 5 minutes suivre l'ordre de vaincre ou de mourir.

Ce n'est pas un excès d'obscurité mais un défaut de lumière qui noircit la nuit .

UNE RÉFLEXION PAS SI BÊTE QU'ELLE NE LE PARAÎT

Si une réflexion intelligente précédait toutes les actions, il n'y aurait pas de surpopulation, de guerres, de jeux olympiques,  de matchs de boxe, d'obésité, de divorces, de pesticides, d'éoliennes, de pêche hauturière, de pape, de rabbins, d'imans et moi pour le dire.

LA DERNIÈRE DROGUE À LA MODE

Après l'opium, le haschich, l'éther, la cocaïne, la morphine, l'héroïne, le LSD, la nicotine, les amphétamines, les opioïdes, on a la sémaglutide, une drogue qui fait rêver les obèses.

LE REVERS

Les habitudes faciles à prendre se perdent difficilement.

UNE ENQUÊTE D'OPINION

Laquelle de ces injonctions vous paraît-elle la plus persuasive?

- Stop.

- Arrêt.

- Halte.

La question pourrait être posée aux français lors du prochain référendum, en addendum.

LA QUESTION SANS RÉPONSE

Pourquoi ceux qui ont tout sont plus avides que ceux qui ont rien?

Quand vous ne savez pas quoi répondre à une question, mettez dans l'embarras votre interlocuteur par une de ces questions:

- êtes-vous d'accord avec ceux qui disent que E=mc2 est une équation qui a fait son temps depuis que l'on sait que la lumière n'a pas sa place dans les trous noirs du fait de la densité qui y règne ?

- pensez-vous encore que le pape soit infaillible depuis que l'actuel change d'avis tout le temps et fait le contraire de ce qu'il dit et êtes-vous sûr qu'il croit dans sa foi?

- quelle température en degrés Kelvin fait-il aujourd'hui?

- qui était monsieur Celsius et que lui doit-on?

- ce qui nous éloigne du départ nous rapproche de l'arrivée et la somme des deux ne varie pas conformément à quel principe de la thermodynamique?

LE CONSEIL UTILE

Pour avoir une idée de la profondeur du silence qui règne au fond de la fosse des Mariannes, promenez-vous dans un cimetière.

LE CONSEIL DE FIN D'ANNÉE DU CYNIQUE

Vous vous  étonnez que personne ne vous invite à passer Noël avec eux, ne vous téléphone pour vous demander comment vous allez, ne vous souhaite votre fête, votre anniversaire, que tout le monde vous trouve sinistre, asocial, infréquentable avec vos gros sabots, vos idées biscornues, vos plaisanteries calamiteuses, vos prédictions accablantes. Si vous voulez être aimé, faites comme moi: ouvrez les bras, fermez les yeux, applaudissez, entrez dans la danse, embrassez qui vous voulez, félicitez, admirez,  souriez, mentez.

LA MINUTE DU CONSEILLER EN ORIENTATION

Si vous avez une gauchitude du côté dominant, souffrez de strabisme divergent et une tendance à la narcolepsie, je vous déconseille le métier de chirurgien de la main.

Il n'y a que dans les films américains que l'urgence est bien considérée dans les services dédiés et sonne le branle de la mobilisation générale. Dans la réalité et ailleurs, la règle d'or partout appliquée est qu'il n'y a que des gens pressés. 

HEUREUSEMENT,VOUS N'ÊTES PAS COMME EUX

Les gens qui vous trouvent infréquentable, se moquent de vous, vous méprisent, vous jetteraient des pierres, en prison, vous voueraient  aux gémonies s'ils en avaient l'occasion, les moyens, le courage sont votre contraire et haineux, jaloux, idiots, peureux, conformistes, paresseux, mesquins, bornés, stupides. 

LE TEMPS

L'usage use et casse. L'habitude lasse et fâche. Les deux dépendent du temps  occupé à oublier le passé en attendant le futur, indifférent à notre présent.

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Il y a le temps que l'on vit au présent. On l'occupe à ceci et à cela, à naître, à mourir et le temps que l'on voit passer, rempli d'évènements qui ne nous concernent que rarement. 

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Il doit sa durée éternelle à sa patience infinie.

Moi, monsieur, je forge mon opinion dans de l'acier trempé. Indivisible, je ne la partage pas.

UNE PREUVE QUE LE CERVEAU INTESTINAL EST UNE RÉALITÉ

Je viens d'avoir la  preuve que les entérocytes sont aussi des neurones quand j'ai senti que mon ventre gargouillait, qu'il poussait des soupirs, qu'il me faisait mal  et que dans le même temps mon cerveau était en pleine ébullition, mes pensées en pleine confusion, que je n'ordonnais plus mes idées, ne savais plus faire une règle de trois, résoudre une équation du deuxième degré, que je ne me rappelais pas de mon numéro de téléphone, que je disais n'importe quoi et appelais au secours!!!!

LE COMBLE DE LA MAUVAISE FOI

C'est  triste à dire, ne fait rire personne, pleurer tout le monde, fuir le facteur, sonner le tocsin, sortir le loup du bois, le faire entrer dans la bergerie, mais je le répète encore une fois, c'est désolant d'en être arrivé à ce point et, en plus, d'en être content!!!!!

Je vous le dis avec la même solennité qu'un témoin jurant devant le tribunal qu'il "dira la vérité, toute la vérité", s'il n'en reste qu'un, ce ne sera pas moi.

ENTENDU AU SERVICE DES URGENCES

"Résumons, svp, parce que vous avez entendu qu'il fallait manger 5 fruits par jour pour être en bonne santé, vous avez fini votre dîner avec une banane, une pomme, un kaki un peu trop astringent, un grand verre de jus d'orange, une mangue du Pérou auxquels, pour  assurer le coup, vous avez ajouté un kiwi gold. Vous m'avez dit que vous aviez commencé  par une soupe de topinambour, continué avec une saucisse de Strasbourg et des choux de Bruxelles et un gâteau au chocolat comme dessert. Vous avez été réveillé vers 2 heures par des vomissements suivis d'une diarrhée profuse accompagnées d'un malaise général avec un vertige, des sueurs, une instabilité et conduit par les pompiers escortés par Police-Secours aux urgences craignant d'avoir été empoisonné par un yaourt que vous aviez consommé au petit déjeuner et dont la date de consommation était dépassée depuis 24 heures?" 

"Oui, dois-je faire un procès à mon épicier? DOCTEUR."

DE TOUT UN PEU

L'échec du perdant double le plaisir du gagnant.

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Notre éclairons notre ignorance de la lumière de nos connaissances avec un résultat désespérant.

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Ayant un sens aigu de la situation, je ne demande rien à personne quand je suis seul.

L'EMPIRE DU MAL

Hier, la force, la ruse, le crime, le courage, l'ambition, l'intelligence, la chance, la filiation permettaient d'accéder au pouvoir et d'imposer sa loi, sa dictature, son bon plaisir, de gouverner. 

Aujourd'hui, le pouvoir est devenu un bien monnayable que  les très riches achètent. 

Au niveau national, les milliardaires affichent leur fortune dans leur palais, leurs châteaux, leurs bateaux, leurs avions, leurs musées. Ils achètent les journaux, les radios, les télévisions, les journalistes pour forger l'opinion des consommateurs. Mais ils se cachent dans les coulisses pour sécuriser leurs possessions et, pour s'assurer  que le gouvernement n'aille pas contre leurs intérêts, qu'il ne rende pas la justice indépendante, qu'il n'établisse pas l'égalité devant l'impôt, qu'il ne fasse pas passer le bien public devant le privé, ils choisissent ceux qui vont gouverner, leur en donnent les moyens, éliminent les gêneurs, la concurrence. Les médias qu'ils contrôlent font leur métier en les rendant attrayants, prometteurs, désirables, à consommer sans modération et immédiatement. Ils trouvent facilement des idiots intelligents dans les écoles spécialisées, les cabinets ministériels, les banques d'affaires. Ils doivent avoir les dents longues, la gueule de l'emploi, une apparence d'honnête homme, un beau pedigree et une âme servile prête à obéir à ceux qui les ont mis là.

À l'international, ce pouvoir-là n'en n'a pas beaucoup. Il dépend d'une force encore plus grande qui n'en ferait qu'une bouchée. Anonyme, supra-étatique, elle se cache dans les holdings, les consortiums qui sont eux-mêmes possédés par des entités tentaculaires qui possèdent, in fine, tout. La plus connue s'appelle Blackrock. Ce fond de placements est le plus gros  et pèse 8.600 milliards de dollars. Ils sont douze au total à en posséder 33 billons et à détenir le pouvoir financier, économique et politique de la presque totalité de la planète. Neuf sont américains et c'est pourquoi ce sont les USA qui gouvernent le monde et sont responsables de son état.

L'ennemi du genre humain n'est pas Satan, le  grand méchant Loup, la bêtise, l'intelligence, l'imagination mais le poids des choses, lui-même dû à la pesanteur. C'est elle l'infâme.

QUEL EST VOTRE CHOIX?

 Si, à l'instant même, on vous demandait d'éliminer les fauteurs de troubles qui perturbent par leurs agissements la paix du monde, qui, dans la liste alphabétique suivante, choisiriez-vous en premier: Biden, Kim, Netanyahou, Poutine, Xi, Zelenski ?

VOS QUESTIONS INAVOUÉES

Il y a beaucoup de sujets qui sont des problèmes et qui posent des interrogations qui ne sont pas soulevées. Je sais qu'elle vous empêchent de dormir, perturbent votre vie conjugale et ont provoqué votre ulcère à l'estomac. Je cite les principales en espérant de pas en avoir oubliées:

- pourquoi la pesanteur ne nous écrase- t- elle pas?

- à quoi s'oppose le contraire et, question subsidiaire, en quoi l'opposition est-elle en contradiction avec elle-même?

- en quoi réside la force du vide et le pouvoir de l'inconnu?

- pourquoi certains se donnent du mal pour faire le bien et d'autres trouvent du plaisir dans le mal?

- combien de temps ceux qui font des discours et des sermons croient dans les mensonges qu'ils profèrent? 

POUR QUE L'HOMME DEVIENNE UN BON SAUVAGE

Pour que l'homme devienne le bon sauvage (pur, libre, en harmonie avec la nature) cher à Jean-Jacques Rousseau et ne soit plus l'être malfaisant que l'on connaît, que faudrait-il pour en arriver là? Suffirait-il de suivre le programme de notre philosophe des lumières avec un retour à l'état de nature,  en signant un contrat social, en recevant une éducation naturelle, en vivant dans de petites communautés autonomes et en rejetant la propriété privée? Des  expériences ont été tentées depuis ce temps (1762, Le contrat social) et ont toutes échoué, l'utopie ayant du mal à vivre dans la réalité.

Ce n'est pas l'organisation de la société qui doit changer mais l'humain qui la fait vivre. Il est le responsable de tout ce qu'il fait, même quand il se comporte sans discernement. Retrouver sa nature animale exige qu'il récupère des qualités et perde des défauts.

L'imagination est la cause principale de tous ses maux. Le plus grand et qui le détruira est son mépris de la terre qu'il habite et la rage qu'il met à la détruire par sa consommation, sa pullulation et les destructions et la pollution qui s'en suivent. Cet aveuglement est aussi une création de son imagination. Elle lui a fait croire en des divinités qui se soucieraient de lui après en avoir fait leurs enfants. S'étant doté d'un statut supérieur, il se croit surnaturel et maître de l'univers. Les religions ont surfé sur ce délire, en ont fait leur fond de commerce et entretiennent l'illusion, renforçant son potentiel de prédateur. Il faut donc remettre l'imagination à sa place et la contenir dans les domaines où l'intelligence la contrôle: innovation, créativité, inventions, évasion, divertissements et entreprendre une démystification. 

L'instinct est une qualité très développée chez les animaux . Il joue un rôle crucial, central et explique leur survie. Ils ne se sont pas déprogrammés et ils continuent d'obéir aux lois de l'espèce avec discipline. L'homme s'est débarrassé de cette contrainte et continue de manger même rassasié, d'engendrer  quand il ne peut pas nourrir ses enfants, de détruire l'endroit où il vit, de se battre, de tuer pour le plaisir les autres espèces etc.. Il doit donc retrouver ses fondamentaux et  ses instincts perdus.

Avec une imagination assagie et un instinct respecté, l'homme redeviendra humain.

C'EST UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT

Ceux que les scrupules étouffent ne peuvent pas faire carrière dans la finance, la politique, la publicité. Les autres si.

MA DERNIÈRE RECOMMANDATION

Le départ anticipe le plaisir éprouvé à l'arrivé. Là, réside le charme des voyages. Il faut en avoir conscience à ce moment et c'est pourquoi je vous conseille de faire en sorte que votre dernier départ soit parfaitement maitrisé et que vous ne soyez pas dans un état comateux ou sous des doses de calmants qui vous auront fait perdre connaissance et plongé dans un sommeil artificiel  ne vous permettant pas de comprendre que vous étiez  arrivé dans les territoires inconnus d'un monde extraterrestre. Faute de première impression, vous aurez manqué votre arrivée et resterez dans l'état de votre départ. Ce serait dommage de louper cette découverte.

ÇA, C'EST BEN VRAI

Un éboueur, un agriculteur, un médecin, un boulanger-pâtissier, un épicier est plus utile à la société qu'un inspecteur des finances, un conseiller à la cours des comptes, un sénateur, un banquier, un notaire, un philosophe, un champion de boxe ou de golf ou que n'importe quel blogueur.

Le langage chiffré a remplacé la langue parlée. Il voyage à la vitesse de la lumière et ChatGPT répond instantanément, sans réfléchir, assis sur une base d'algorithmes. Les mathématiciens triomphent. Ils se croient devenus les maîtres du monde. Ils ne doutent pas encore qu'ils ont inventé un Minotaure qui les dévorera en premier, la loi étant que l'on est toujours trahi par les siens. Mais, dépourvus d'âme, ils en souffriront moins que les littéraires qu'ils avaient enterrés sans verser une larme.

COMMENT PARVENIR À LA CÉLÉBRITÉ

Je reçois des demandes de toutes les sortes. La dernière me suppliait ainsi "que dois-je faire pour devenir célèbre?".

"C'est simple, suivez l'exemple d'une célébrité, le choix est vaste. Il dépendra de vos préférences, de vos talents et des opportunités.

Si vous avez de la prestance, parlez avec aisance, plaisez aux dames, aimez être exposé, embrassez la politique en entrant à l'ENA. Vous deviendrez président de la République française. Mais votre ambition est plus noble, vous voulez accéder à la gloire et non pas aux poubelles de l'Histoire comme nos derniers et l'actuel. Pour siéger à côté d'Henri IV, de Louis XIV, de Napoléon, de De Gaulle, il vous faudra de l'imagination, du courage, de la volonté, de la sagesse. Je ne vous connaîs pas assez pour savoir si vous avez les qualités de ceux-ci ou les défauts de ceux-là. C'est vous qui savez.

Si vous avez de la facilité dans l'écriture, une veine poétique, de l'imagination à outrance, du vocabulaire, le sens de la formule, le génie de l'intrigue, devenez notre Homère et écrivez nous l'Illiade des temps modernes, soyez notre Shakespeare et faites nous pleurer avec un Roméo du seizième et une Juliette du 93ème ou un Hugo du 21ème siècle en ressuscitant Esmeralda dans une Notre Dame de Paris remise à neuf. Le moment est bien choisi. La place est vide et l'Académie Française va fermer, faute de pensionnaires. 

Si vous êtes vieux mais encore vert, cette autre option est pour vous. Le seul effort sera de suivre les conseils du docteur Christophe de Jaeger que vous trouverez dans son excellent livre "MÉDECINE DE LA LONGÉVITÉ: une révolution". Vous apprendrez comment battre le record de Jeanne Calment et devenir le doyen ou la doyenne en plein forme de l'humanité. Vous devrez attendre d'avoir 150 ans pour jouir de cette célébrité mais je vous promets tous les podiums, la une de tous les journaux (s'ils existent encore) et une renommée qui égalera celle de Mathusalem.

Il existe d'autres voies pour accéder à ce que vous souhaitez dans la musique, la peinture, le sport, la chanson, la cuisine, le cinéma, la guerre, le terrorisme, etc. et je reste à votre disposition pour préciser les modalité de l'accession au premier niveau.

Sentiments distingués".

Dancharr

Les hypothèses scientifiques, les théories philosophiques, les superstitions religieuses sont des supputations imaginaires ayant pour sujet d'expliquer que l'objet étudié a une vérité qui  colle  avec la réalité.

UNE THÉORIE QUI NE NOUS GRANDIT PAS

L'hypothèse sérieuse qui agite le milieu des philosophes (Nick Bostrom)  suggère que nous vivons dans une illusion et que la vérité est que nous n'existons pas. Elle a, entre autres mérites, celui d'expliquer tous les mystères. Elle nous dit :

- d'où nous venons: nous sommes une fiction issue  d'une imagination plus fertile que la nôtre;

- ce que nous faisons: nous passons notre vie dans un jeu vidéo en 4 dimensions;

- où nous allons: là où le programme en a décidé après des péripéties prévues dans le scénario avec un retour, à la fin, dans le néant d'où on nous avait tiré.

Mais, direz-vous "qui tire les ficelles?". 

"On n'en sait rien pour la bonne raison que l'on n'a pas jugé bon de nous l'apprendre, sans doute pour rendre le jeu plus réaliste et de la même façon qu'un outil ne sait rien de la machine qui l'a fabriqué".

Comme toute les idées révolutionnaires, celle-ci ne plaît pas et aura du mal à s'imposer. Ses implications sont pourtant séduisantes puisqu'elle fait de nous une fiction qui nous rend irresponsables. Agissant sur commande,  nous voila délivrés du péché originel et de ceux qui suivent. Le coupable est celui qui tire les manettes, un beau salaud.

DE TOUT UN PEU

Il est facile de changer l'argent en or.

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On attend sans impatience ce que l'on ne souhaite pas.

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L'enterré vivant se demande ce qu'il fout sous terre.

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L'assurance-vie devient rentable le jour de la mort.

SUJETS TABOUS

Chaque pays a sa susceptibilité et a des sujets qui ne prêtent pas à la plaisanterie. Il est préférable de n'en parler qu'avec déférence, précaution et respect si vous ne voulez pas vous retrouver en prison, cloué au pilori, ostracisé ou expulsé. Nous en évoquerons les plus communs avec notre délicatesse habituelle afin de ne heurter aucune susceptibilité.

Nous commencerons par le plus saint des pays: le Vatican. Je vous demande de ne jamais mettre en doute, à haute voix, dans ses rues, ses couloirs et ses caves, la virginité de Marie, la mère de l'enfant Jésus, quels que soient vos doutes sur le sujet.

En France,  les sujets tabous sont rarissimes et ne concernent que l'argent, la politique, la religion, la sexualité. La conversation toujours très profonde portera sur la météo, la santé, l'état des routes et de la situation au Liechtenstein, une recette de soufflé au rutabaga et un échange d'adresses de viticulteurs en biodynamique qui valent le détour. Elle déviera  facilement si la conversation se prolonge sur la religion, la sexualité, l'argent, la politique d'un pays comme l'Angleterre, la Suisse ou Monaco.

Aux États-Unis, évitez de parler du deuxième amendement, c'est une question de vie ou de mort. Le port des armes est inscrit dans la Constitution et vous entrez dans le domaine du sacré: le critiquer est pire que commettre un sacrilège. 

Dans l'empire du milieu qui se cache derrière sa grande muraille, il est difficile de connaître les secrets qui sont tous d'État. Les décrypter exige des capacités qui dépassent les miennes. Je me bornerai à citer le seul connu avec certitude: ne proférez aucune phrase contenant une allusion négative à l'encontre de la politique aussi bien intérieure qu'extérieure qui pourrait être interprétée comme une critique allusive de la gouvernance du parti unique ouvrier et anticapitaliste au pouvoir de par la volonté du peuple.

L'Italie et la Grèce auxquelles nous devons notre civilisation gréco-romaine qui fait de l'ombre à la chinoise depuis que l'on sait qu'elle existe, partagent des sujets tabous qui puisent leurs origines aux sources de la connaissance et du savoir. J'exerce mon droit de réserve pour ne pas en dire plus.

Le sujet tabou est inépuisable car il est l'enfant naturel de la bêtise et de la connerie de l'humanité qui ne cessent de nous étonner par la richesse et la  variété  de leurs manifestations. Chaque pays garde jalousement les siens, en fait sa chasse-gardée, un motif de guerre . 

PS.- ce texte a été soumis à la modération qui l'a accepté après l'avoir  expurgé de quelques phrases problématiques puis à la censure qui en a supprimé les passages pouvant prêter à contestation (ndlr).

UN RÉFÉRENDUM

De la hiérarchie des valeurs découle automatiquement un classement des métiers et de ceux qui les exercent. Je vous donne le résultat d'un référendum gardé secret et que je me suis procuré après l'avoir volé dans les locaux mal sécurisés d'une annexe d'une agence spécialisée dans ce genre d'enquêtes dérangeantes pour les instances dirigeantes responsables de l'orientation professionnelle d'une jeunesse ne sachant pas quel métier choisir. La question posée à un échantillon représentatif de la population était la suivante: "quels sont les individus les plus nocifs pour la société par ordre décroissant?" Voici le résultat:

- assassins

- impérialistes

- colonisateurs

- terroristes

- chauffards

- fanatiques

- idéologues

- politiciens

- religieux

- énarques

- inspecteurs de finances

- publicitaires

- fonctionnaire.

Une deuxième question était posée: "Quels sont les métiers les plus utiles à la société par ordre décroissant?"

- éboueur

- agriculteur

- boulanger-pâtissier

- médecin

- pharmacien

- artiste

- garde-champêtre

- fonctionnaire.

Une curiosité est à signaler: le métier de fonctionnaire se retrouve dans les deux listes et à la dernière place. Ésope nous a donné la réponse : "comme la langue, c'est la pire et la meilleure des choses."

AU SUJET DE CE QUE VOUS SAVEZ

J'attends d'en savoir davantage pour en dire plus.

LA RAISON ULTIME

C'est parce qu'il y a personne qui sait ce qui se cache derrière ce que l'on ne connaît pas qu'il y a des chercheurs qui perdent leur temps et notre argent à essayer de le découvrir sans jamais y arriver pour la simple et bonne raison que l'impossible est humain.

ÇA, C'EST BEN VRAI

Pour ne pas vous tromper, interdisez-vous de commettre des erreurs et de croire à des choses inexactes.

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Ce qui est arrivé est mieux que le pire qui aurait pu survenir.

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La connaissance est un savoir pourvu de curiosité.

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Je cherche à comprendre pourquoi on est obligé de réfléchir avant de penser.

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La pensée nous guide à travers les idées.

Le drame de la jeunesse, c'est qu'elle ignore tout ce que lui réserve la vieillesse.

LE CONSEIL DU GÉRONTOLOGUE DE SERVICE

Vous qui avez un certain âge mais savez encore vous tenir en société, qui  prenez soin de votre corps en le traitant convenablement, en l'alimentant sainement, en ne le droguant pas, en respirant bien, en lui donnant de l'exercice, en le vaccinant opportunément et en lui apportant éventuellement une supplémentation intelligente avec de la vitamine D, de la mélatonine, de la DHEA, du potassium aux doses requises, vous pensez avoir fait l'essentiel et êtes content de vous. Vous avez tort.

Vous avez oublié de vous préoccuper de votre carence principale: le manque d'idées. Elle résulte d'une alimentation intellectuelle déficiente provoquée par la pauvreté de vos sources d'approvisionnement. Vous vous vous fournissez dans des magasins bas de gamme en écoutant les radios officielles, en regardant Canal+, Hanouna ou LCI, en parcourant le Monde, le New York Times, ou la Nouvelle République, en lisant aussi peu que possible. Régénérer l'esprit en nourrissant le cerveau avec des produits de qualité est facile, gratuit et surtout gratifiant. Il va se transformer beaucoup plus rapidement que votre corps qui, lui, ne remontera pas la pente (le surplace est déjà une victoire) et des pensées nouvelles, fécondes car stimulantes vont remplacer des ruminations moroses, des préoccupations affligeantes, des réflexions redondantes inintéressantes. Vous trouverez tout cela dans la bibliothèque municipale et le reste sur YouTube. Des philosophes vous diront ce que vous devez savoir de Spinoza, Kant, Platon, Camus, Sénèque, Montaigne, Descartes et consorts et vous donneront envie de les lire. Des physiciens vous éclaireront avec des mots simples sur ce que vous avez toujours ignoré de la relativité restreinte et de la générale, de la physique quantique et ce qu'à dit Newton. Vos bêtes noires comme les mathématiques, la paléontologie, la fusion atomique, les causes de la chute de l'empire romain d'orient deviendront des addictions qui combleront votre curiosité devenue dévorante. Je vous garantis une transformation qui vous stupéfiera et fera de vous l'oracle dont vous aviez l'étoffe.

PS: pour plus de détails, reportez-vous à l'excellent livre du docteur Christophe de Jaeger "Médecine de la longévité: une révolution" aux éditions Guy TRÉDANIEL.

LE CHARME HIVERNAL

J'attends l'hiver avec impatience pour profiter de ses courtes journées qui commencent dès la matinée consacrée à ne rien faire. C'est le seul moment de l'année où, allongé dans un fauteuil, on peut regarder le jour passer, la nuit tomber et aller dormir et rêver, sans aucune fatigue à réparer.

LE TEMPS , TOUJOURS LUI

Pour éviter de voir le temps passer, on l'occupe de façon diverse. Les touche-à-tout se déchainent en faisant tout et n'importe quoi pour oublier son passage. Les autres préfèrent ne pas se fatiguer et le regardent en songeant à rien. Tous n'ont qu'un seul but: ne pas y penser. 

On croit ce que l'on dit jusqu'à ce que l'on pense le contraire. Cette volte-face est impossible aux fanatiques car ils sont sans curiosité ni esprit critique.

UN CONSEIL ESSENTIEL

Finalement quand on réfléchit, on se s'aperçoit que les conversations constructives, dont on se rappelle, qui ont apporté quelque chose et qui valaient la peine d'être tenues sont l'exception et les autres, des bavardages, la norme. La sagesse impose de privilégier les utiles et de supprimer les inutiles. Mon conseil portera sur ce point délicat et trop souvent négligé. 

La prévention primaire est possible. Je la recommande car plus facile à mettre en œuvre avec une moindre perte de temps et une économie de salive: ne fréquentez que des gens intéressants. Ils vous apprendront à investir au bon moment, à déboucher un évier, à tricher aux cartes etc.. et fuyez les imbéciles, les idiots et ceux qui n'ont rien à dire, étant nuls en tout.

La prévention secondaire s'opère quand le contact a été établi et que la palabre a commencé. Il faut l'interrompre le plus vite possible, ne vous laissez pas embarquer. Votre emploi du temps est en péril de mort. Si vous vous laissez faire vous vous condamnez à écouter des banalités sur le temps, l'actualité, des commérages, les résultats de la dernière consultation ou de la  prise de sang, la récitation des nouvelles du petit, de la fille, du garçon. Pour stopper la litanie invoquez un RV urgent oublié, un train à prendre, une lettre à poster, une crise d'appendicite aigue, une visite au pharmacien. À la fin de la journée, si vous suivez mon conseil, vous vous apercevrez, en faisant les comptes,  si votre vie sociale est riche, que vous aurez économisé des heures entières que vous pourrez dépenser intelligemment,  à dormir par exemple. Si elle est pauvre , habitant une île semi-déserte, vous aurez la satisfaction de n'avoir pas perdu votre temps, ce qui est en soi déjà énorme.

LA VRAIE RAISON DE L'ÉCHEC

Je suis navré de vous le dire mais ce qui vous manque, c'est l'entrain. Vous avez tout le reste: l'intelligence, les diplômes, l'argent, la famille. Vous habitez au bon endroit, dans le beau quartier d'une ville de choix, la température y est idéale, le climat clément. Mais l'essentiel fait défaut et vous condamne à la stagnation, au déclin et à la disparition. J'ai le regret de vous le dire, pauvre jeune homme qui étiez plein de promesses.

DE TOUT UN PEU

Parmi tous nos chers disparus, il y en avait qui nous manquaient déjà de leur vivant.

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Les avis autorisés sont permis jusqu'à preuve du contraire.

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Avant de travailler, j'attends d'avoir fait mon quota d'heures de repos.

L'espace a une stabilité dans le temps qui, lui, s'étale indéfiniment.

LES POINTS COMMUNS

Il est de bon ton de s'émerveiller de la variété qui règnerait dans l'espèce humaine. Elle surpasserait les autres et les araignées, les canidés, les félidés, les requins, les microbes et beaucoup d'autres pourraient aller se rhabiller. L'homme se trompe une fois de plus et nous allons démontrer sa grande uniformité, son unicité, sa banalité en montrant  les points communs entre un fils unique célibataire athée pédophile à tendance zoophile de la Nouvelle Zélande avec un polygame, père de familles nombreuses, animiste, animé de sentiments patriarcales et sis à Nogent-le-Rotrou.

Les principaux sont physiques et organiques et nous  commencerons par les besoins communs: respirer, boire, manger, pisser, exonérer, dormir, se déplacer en  marchant, parler, se taire, rire, pleurer, souffrir, mourir. On pourrait ajouter que certains en partagent d'autres et votent, jouent au foot, aux cartes, défilent, font la guerre.

Les traits semblables affectent aussi la pensée et les comportements. Ils ont peur du danger et fuient devant quand il est imminent ou qu'il se présente, craignent les catastrophes naturelles, prient les mêmes dieux sous des noms différents (Shiva ici, la Vierge Marie là), croient aux mêmes choses (la métempsychose ou la résurrection). Ils ont les mêmes centres d'intérêt et ils étudient tous les mathématiques, la physique, la chimie, l'anglais. Ils racontent les mêmes histoires et il n'y a que la langue qui change. Il leur suffit d'une traduction pour se comprendre. Ils voient les mêmes films hollywoodiens, écoutent la même musique, mangent la même nourriture dans les Mac-Do.

Si les hommes se comportent comme s'ils ne se connaissaient pas, qu'ils étaient différents comme les chats des chiens, c'est qu'ils ont un caractère commun qui leur est fatal: la bêtise.

UN ENCHAÎNEMENT VICIEUX ET SAGE

Le manque d'interrogations montre une absence d'intérêt qui traduit une défaillance de la curiosité secondaire à une privation d'imagination qui assèche le besoin de connaître la réponse à une question qui n'est pas posée parce que l'idée n'était pas venue suite à la carence d'interrogation. L'esprit se satisfait du peu des connaissance apprises par imbibition au fil du temps et ne ne veut pas en savoir davantage.

SOUVENIRS SOUVENIRS

Il y a souvenirs et souvenirs. Les bons sont des bonbons que l'on savoure sans qu'ils ne s'usent, sans que l'on s'en lasse. Ils sont de vrais élixirs de jeunesse. 

Il y a aussi les  encombrants dont on aimerait que la mémoire se débarrasse. Au contraire, ils s'accrochent, trop incrustés. Sadiques, ils nous rappellent toutes les fois où l'on a été misérable et stupide. Heureusement qu'il y a les autres pour nous remonter le moral.

Contrairement à la légende, la chance aime qu'on abuse d'elle. Elle dit que c'est son seul jour de gloire!

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Même si le hasard fait parfois bien les choses, il a, comme la chance, un côté aléatoire qui ne permet pas de lui faire entièrement confiance.

TROP C'EST TROP

Il faut rester au milieu du beaucoup trop et du trop peu, du chaud et du froid, de ceci et de cela. L'entre-deux est la position idéale, fait garder l'équilibre et  évite de trop désespérer quand il n'y a plus d'espoir. Voila ce que je voulais vous dire pour que vous sachiez où vous tenir.

 La pauvreté diminue férocement le pouvoir d'achat.

UN DANGER DE L'IMPRÉGNATION CHEZ L'HOMME

L'éthologie est classiquement réservée à l'étude des mœurs animales mais l'homme en étant un, nous le considérerons sous cet angle en parlant de ce qu'il doit à l'imprégnation chère à Konrad Lorentz. Il en a démontré l'impact sur les oies et la façon dont leur comportement était induit par les premiers contacts qui suivaient la naissance, leur attachement étant conditionné par les premières expériences sensorielles qui sont à l'origine de la formation du lien social. L'identification à l'autre naît à ce moment-là. Cette imprégnation a un rôle majeur dans la formation de la personnalité et complète celui de l'instinct. L'enfant-loup en est un bon exemple et il ne se libèrera jamais de la meute qui l'a sauvé de la mort en l'adoptant. L'enfant subit l'imprégnation dès sa naissance et c'est elle qui l'attache à son entourage, à son environnement et l'adapte à son milieu qui lui fournit les codes, le langage. C'est  alors que son besoin d'imitation est maximum et il copie tout ce qu'il voit et entend. Il lui doit de marcher debout (l'enfant-loup marche sur les deux pieds et les deux mains), de parler la langue des parents etc.. Le mental, la psychologie sont aussi impactés et l'imprégnation influencera aussi la façon de penser, de croire et il faut beaucoup d'esprit critique pour se débarrasser des idées et des croyances incrustées à ce moment-là. La foi doit beaucoup à ce mécanisme. L'imprégnation débute par le baptême et elle se renforçait dans les familles chrétiennes par la messe dominicale, l'observation du carême, du poisson le vendredi, de la confirmation, des première et deuxième communion, de l'éducation dans un collège religieux.  Les piqûres de rappel étaient incessantes et jamais l'idée ne venait du bien fondé de ces rituels. Chez certains, l'interrogation ne sera jamais posée. D'autres, prenant de la hauteur et du recul se poseront des questions et les réponses ont assez de force pour se libérer d'une croyance imposée par ceux qui avaient subi la même imprégnation et ne s'en étaient jamais libérés.

LES TOUT-EN-UN

On connait tous ces trois types d'individu : qui a réponse tout, qui n'a peur de rien, qui sait tout faire. Entrons dans le détail et donnons des exemples.

L'Homo Universalis le plus courant est celui du savoir. Se targuant d'une curiosité insatiable, d'une mémoire encyclopédique sans faille, notre homme ou une femme connait tout de tout et discutera sur un pied égal avec un spécialiste des fonds marins, un astronome du mont Palomar, un prix Nobel de physique, un professeur de droit canon, un médaillé Field, l'auteur d'un traité sur les courants philosophiques durant la dynastie Zhou et un économiste de Harvard venant de publier un essai révolutionnaire montrant tout ce que le capitalisme doit à Karl Marx. Chez nous en France, le représentant emblématique de ce type de surhomme est monsieur Attali: conseiller politique présidentiel professionnel, écrivain, banquier, auteur dramatique, chef d'orchestre, chroniqueur, historien, mathématicien, journaliste. Nous passons sous silence ses autres compétences, non par discrétion mais par ignorance.

Le ou la sans peur recherche les situations extrêmes, les positions dangereuses. Risquer sa vie en sautant dans le vide depuis 3000 mètres, sans parachute, en ciblant un filet tendu entre 4 perches, descendre en apnée à 120 mètres sous la mer, grimper sans oxygène, seul, au sommet de l'Everest, par la voie nord, aller en vacances à Port-au-Prince, en Haïti ou excursionner dans les quartiers nord de Marseille (France). Le mental doit être en acier trempé inoxydable avec un système sympathique performant capable de débiter de l'adrénaline à forte dose, un système para- sympathique de la même qualité sachant le réguler, une libération de cortisol parfaitement adaptée. Il faut surtout que le centre émotionnel amygdalien du cerveau soit en stand-by au moment du passage à l'acte et dans la phase préparatoire.

L'homme qui sait tout faire est  le couteau suisse personnifié. Il sait ouvrir un coffre-fort, réparer la voiture, installer un panneau photovoltaïque, débloquer votre ordinateur, planter un arbre, greffer à l'anglaise et souder au laser. Il pratique la boxe française, le kung-fu, le lancer de couteau, le tir à l'arc, le patin à glace, le croquet, le saut à l'élastique et, entre deux marathons, gagne une partie d'échecs. Il faut un esprit pratique, des doigts agiles, des muscles performants, beaucoup de curiosité, ne pas être paresseux, ne pas craindre la fatigue, ne pas aimer l'inaction, l'ennui, avoir le sens du temps qui passe.

Si on fait le bilan de ces trois personnalités, on constate que chacune à quelques choses des autres et ils ont en commun de la curiosité, confiance en eux, l'amour de leur indépendance et un corps à la hauteur de ce qu'on lui demande.

LE CYNIQUE EST AUSSI SCEPTIQUE

Je crois davantage dans les tables de multiplication que dans les tables de la loi.

UN CONSEIL D'AVOCAT

Soyez prudent, rappelez-vous que rien de ce que vous n'aurez pas dit pourra être retenu contre vous.

ÇA, C'EST BEN VRAI

Il y a des gens qui donnent des solutions à des problèmes qui n'existent pas. Ce sont les mêmes qui créeront des problèmes sans solution.

Bien que reposant sur de la fumée, la foi du charbonnier a la consistance du fer de l'enclume du forgeron.

LE FUTUR ENCHANTÉ

C'est parce que ce qui se dit est souvent faux, que les choses finissent  par s'arranger, qu'on n'y peut rien, que je ne partage pas le pessimisme ambiant, la déprime générale et que je nage dans la félicité, l'euphorie et le bonheur. Je trouve tout bien , beau et bon pour moi et surtout la vieillesse, ce merveilleux cadeau de la vie où l'on atteint l'âge qui évite l'inquiétude de ne rien connaître de l'avenir, de ne pas savoir où l'on va, ou la peur du lendemain vous étreint. À son stade, on sait ce qui nous attend, on connaît le chemin que l'on va prendre, les chants qu'ils chanteront sur notre cercueil. La jeunesse, quelle perte de temps!!!!

Dès mes premières erreurs de calcul, j'ai compris que je ne pouvais pas me faire confiance. Les fautes d'orthographe n'eurent pas le même impact sur mon estime de moi.

LES CONSEILS POUR VIVRE EN HARMONIE AVEC LA SOCIÉTÉ

Soyez habillé correctement, propre sur vous, ne sentez pas mauvais, comportez vous décemment dans le respect des us et coutumes du milieu  où vous vivez.

Si vous êtes marié(e) et avez des enfants, faites comme si vous étiez un bon père ou une bonne mère de famille.

Ne mélanger pas les serviettes et les torchons, n'abusez pas des bonnes choses, ne dépensez pas plus que vous ne pouvez, ne dépassez pas les limites de la décence, respectez les feux rouges, les passages cloutés, n'enfreignez pas la loi, si vous êtes petit dites bonjour à la dame, ne vous soulagez pas en public, parlez à bon escient et sachez vous taire quand il le faut.

Le temps n'aime pas les pendules qui avancent. Elles paraissent vouloir courir plus vite que lui, le Maître.

Les gens qui ne vous aiment pas vous donnent une raison de plus de ne pas les aimer.

L'ÉVOLUTION DES ARMES

On a eu la fronde (une pierre), l'arc (la flèche), le fusil (la balle), le canon (l'obus), la fusée (la bombe). Demain on aura la plus massive et la plus petite: un virus.

Toutes mes condoléances, seul, un mort-vivant n'a besoin de rien ni de personne.

La moindre des choses atteint les dimensions de l'infiniment petit.

Hier, le beau, le bien et le bon étaient recherchés. Aujourd'hui; le laid, le mal et le mauvais triomphent. Demain, l'échelle des valeurs continuera-t-elle sa dégringolade?

Hier, on redoutait ce que personne ne savait. Aujourd'hui, on doute de ce que tout le monde sait. Demain, on n'aura plus aucun doute.

ÇA, C'EST BEN VRAI

Je n'aime pas les velléitaires, les courants d'air entre autres. Avec une porte, ils ne savent pas ce qu'ils veulent: ouverte, ils la ferment en la claquant, fermée, ils disent qu'elle les empêche de passer et de s'exprimer.

Le maximum que donnera celui qui a rien sera sa chemise et le minimum de celui qui a tout sera une de ses mille chemises.

Votre vie peut être sauvée par une bouée, un parachute, la chance, un bon médecin.

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Jamais on ne pense à souhaiter un anniversaire au temps. Moi, si, et, aujourd'hui 12 décembre 2023, j'ai fêté le centenaire du 12 décembre1923.

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C'est le choix des mots plus que la justesse du propos qui fait le charme de la conversation car c'est eux qu'on entend en premier.

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Si peu que ce soit est encore bien quand on n'a pas beaucoup.

TYPOLOGIE DES ENNEMIS

Nous retiendrons la classification classique qui distingue l'ennemi intime, l'ennemi mortel et l'ennemi héréditaire. 

L'ennemi intime se définit avant tout par sa proximité. C'est sa seule qualité: on n'a pas besoin d'aller le chercher loin et l'on évite de se fatiguer. Lui-même ne se déclare pas comme tel car il est habile, malin, retors, hypocrite et dissimulé. Ces seuls défaut suffiraient à le rendre antipathique. Cette personne que, dans votre esprit, vous qualifiez de telle et qui œuvre dans un espace qu'il partage peu ou prou avec vous est soit un proche (frère, sœur, père, mère, cousin, cousine, époux, épouse), soit un voisin, soit un collègue (bureau, atelier), soit un confrère (médecin, avocat, professeur, évêque), soit un partenaire (golf, foot, rugby, bridge, échec etc.). L'origine de cette inimitié (le mot est faible, ennemitié serait plus adapté mais il n'existe pas en français, nous l'adopterons cependant, que l'Académie française aille au diable) est remarquable par sa diversité. Elle peut naître de peu: un mot de trop ou de travers, une plaisanterie mal comprise, l'oubli d'un anniversaire. Dans tous les cas, le fait en cause sera mal interprété (en général, il prête à confusion) et servira de prétexte opportun à la  décompensation d'une hostilité larvée qui n'avait pas encore osé se déclarer ouvertement. Une multitude de raisons supplémentaires n'attendaient que l'occasion pour affluer et fortifier la déclaration de guerre in petto. En dehors de la famille - le terrain est rendu fertile compte tenu de la richesse des occasions due à la petitesse du cercle. Dans le travail ou la  distraction, l'ennemitié naît de la jalousie et de la rivalité. Ces deux moteurs sont puissants et rendent capables de tout. L'arme habituelle et la plus efficace est le croche-pied sur le terrain, la calomnie en coulisses.

L'ennemi mortel est dangereux par définition puisque la haine conduit au crime. Il se rencontre dans plusieurs circonstances. Une fréquente, si on compulse les annales judiciaires, est celle qui transforme une épouse  aimante en veuve éplorée à répétition. En réalité, c'est une femme fatale qui occit l'époux pour toucher l'assurance et les économies du mort soudain. Plus rarement, il s'agit d'une femen radicalisée qui a trouvé ce moyen expéditif pour débarrasser l'espèce  de plusieurs exemplaires masculins. Le plus souvent, l'ennemi est devenu mortel par le simple jeu d'un antagonisme idéologique, commercial, politique, religieux. L'intérêt, la bêtise sont les deux facteurs associés toujours retrouvés.

L'ennemi héréditaire appartient à l'histoire de la patrie. Il remonte à la nuit  des temps et son origine serait restée inconnue si je ne m'y étais pas intéressé. Prenons l'exemple de la France et de l'Angleterre, des ennemis héréditaires qui profitent de toutes les occasions pour le démontrer au point de sauter sur elles. Quelques épisodes comme l'Entente Cordiale enterre de temps en temps la hache, pour la galerie. Mais l'armistice ne dure jamais, les hostilités reprennent au plus léger prétexte, les anglais, on le sait depuis bien avant Trafalgar, Waterloo, Azincourt et la Guerre de 100 ans n'étant pas les gentlemen qu'ils prétendent. Cela les français le savent dès le berceau. C'est inné chez eux. Pour être franc et ne pas être accusé de parti-pris - je ne suis heureusement pas anglais - il se dit, disais-je, dans les milieux bien informés, que les rosbifs téteraient aussi de la haine du français au sein de leur mère. La haine héréditaire est donc inscrite dans le génome avec un caractère dominant. Voila une première explication. Comment, au début de la chaîne, ce sentiment chevillé et ancestrale est-il entré et n'est plus jamais sorti. Ça n'a pas été facile, mais à force de déductions, de recoupements, de croisements, j'ai réussi à découvrir le pot aux roses (une expression bien de chez nous, les froggies) et suis remonté à l'évènement fondateur. 600 000 ans avant J-C, quand la GB était encore rattachée au continent. Une tribu anglaise qui voisinait en vivotant de vols et de rapines avec des français du cru se rencontrèrent sur un terrain pour jouer à ce qui ressemblait à un bouzkachi mais à pied (le cheval n'avait pas encore été domestiqué ndlr). À la suite d'une erreur volontaire de l'arbitre qui avait été acheté, l'équipe anglaise fut déclarée vainqueur. Rien n'y fit, la décision fut entérinée par les instances. Les français légitimement outrés protestèrent, en vain. La querelle fut enterré mais jamais oubliée. L'antagonisme entre les deux équipes se propagea aux familles, au voisinage, à la contrée, pris les proportions que vous imaginez et il commença à se propager de père en fils, de génération en génération jusqu'à nos jours. De sorte que nous en déduisons, avec une marge d'erreur acceptable que l'anglais est l'ennemi héréditaire du français depuis 600 000 ans et des poussières. Les anglais eurent le même problème avec les écossais, les gallois, les irlandais et je me demande et vous aussi comment ils arrivent à vivre, encerclés par tant d'ennemis. Nous, on n'a qu'eux et quelques autres lointains comme les corses en pleine méditerranée ou les algériens, les tunisiens et les marocains. Nous sommes en sécurité car les espagnols forment un tampon de sécurité bienvenu même s'ils ne nous aiment pas depuis qu'on leur a donné un Bourbon pour roi et que Napoléon ait voulu en faire nos esclaves). Tout le monde a un ou plus ennemis héréditaires: la Colombie a l'infâme Pérou, l'Argentine la Grande Bretagne, la Corée du Nord la Corée du Sud, l'Arménie la Turquie, l'Algérie le Maroc. Les mêmes mauvaises raisons sont interchangeables et cela les rend  insurmontables, les éternise.

Vous voila renseignés mais soulignons que l'ennemi est un demi-mal nécessaire parce qu'il renforce l'individu autant que la société en les obligeant à mobiliser l'énergie, à lutter, à se défendre, à grandir et à devenir meilleurs que l'ennemi pour le battre, le vaincre et ne pas devenir leur serviteur.

LE TEMPS

Avec les changements de température incessants, des vents violents qui l'agitent, l'humidité de l'air qui varie du matin au soir, l'alternance des marées, des saisons, du jour et de la nuit, l'heure d'hiver qui n'est pas la même que l'heure d'été, vous ne trouvez pas que le temps a des raisons d'être mauvais?

CROYEZ -MOI

Attention aux idées qui vous passent par la tête, toutes ne sont pas bonnes à prendre. Jetez au panier celles qui vous suggèrent de vous engager dans la légion, de faire le tour du monde à la voile avec équipage ou l'ascension du Mont Blanc du Tacul. Refusez surtout et sans même discuter toutes vos fausses bonnes idées.

Hier presque tout portait au rire, aujourd'hui rien ou alors on se force à sourire avec ce qui devrait faire pleurer. Les humoristes à la mode  remplissent les salles en nous parlant du cancer, de la guerre, de la corruption, de la pollution, de  la religion, de la politique d'un ton sarcastique qui fait grincer les dents, serrer les poings et donne envie de faire péter la baraque.

LE BONHEUR

Le bonheur réjouit l'âme, réchauffe le cœur, comble l'esprit. Dépourvu d'effets secondaires, il n'en a que des positifs et son association avec le plaisir a un impact positif sur la santé, le sommeil, l'appétit, la digestion, la respiration. Elle augmente l'énergie, réduit la fatigue, renforce la force musculaire, stimule les défenses immunitaires et la libido. Il est à consommer sans modération.

NOTRE PARADIS TERRESTRE PROVISOIRE

Il ne faut pas charrier, la vie offre des moments de bonheur absolu où tout n'est que calme, luxe et volupté, gratuitement et sans avoir rien demandé. Oui, moi comme vous en avons profité même si on ne se rappelle de rien. Rafraîchissons-nous la mémoire en décrivant ce moment inoubliable. Il a duré 9 mois, de la conception à l'accouchement. Dans cet intervalle, on a vécu en apesanteur, au chaud, nourri d'aliments prédigérés, venus en direct de la productrice, n'ayant qu'à dormir et à rêver dans la position idéale, la fœtale. Certes toutes les bonnes choses ont une fin et la nôtre est triste. Au bout du terme, l'expulsion de ce paradis se fait dans le sang, les hurlements et la douleur, une préparation musclée pour nous avertir que la plaisanterie était finie et qu'on allait dorénavant vivre l'enfer sur terre.

Je connais la date précise à laquelle mon ange gardien a oublié que j'existais: c'est le jour où j'ai perdu la tête.

L'IMPORTANCE DU SOUCI

Les soucis ont un rôle précis. Ils préparent l'affrontement et donnent le temps de prendre des précautions. Il faut s'y intéresser et s'en soucier à l'impératif. Ils sont trop souvent les précurseurs de catastrophes qui auraient été évitées si le souci avait été pris au sérieux.

Remercier, féliciter, applaudir avec vigueur, chaleur, sincérité est impossible pour qui n'aime pas être dérangé par des sentiments qu'il n'a pas.

PS: ce n'est pas de sa faute, il n'a pas une âme de comédien, ne sait pas faire semblant et n'est ni menteur, ni hypocrite. 

Nos connaissances viennent de l'expérience, des évidences, de nos perceptions, de la réflexion, du raisonnement, de l'intelligence et notre ignorance demande à notre imagination les réponses aux  questions. 

Peut-on comparer le plaisir que l'on prend en écoutant Mozart, en lisant Brussolo, en dégustant une Tatin à celui que l'on a en plantant des tomates ou des échalottes, en arrachant des mauvaises herbes ou en arrosant des salades? Non.

UNE DROGUE MÉCONNUE

Le jour, c'est le travail à temps plein, la nuit, c'est le plein sommeil. La division est claire et nette. Elle harmonise la vie. Voila pour la théorie, en pratique le rêve fracasse cet équilibre et le temps passé à jouer les matamores, à faire le joli cœur perturbe la fonction réparatrice du sommeil et empêche le corps de se reposer. Réveillé fatigué, devenu bon à rien, il est obligé de faire la sieste, dort au bureau, s'endort au volant. Bonjour les blâmes, les accidents de travail, de circulation.

Il faut donc éradiquer l'onirisme qui devient facilement une addiction chez certains. Comme dans tout sevrage, il faut de la volonté, de la suite dans les idées et du courage. Faites comme moi: dès qu'un rêve se pointe, je me réveille.

Si la conscience n'avait pas l'inconscience comme source d'inspiration, on se demande d'où elle tirerait ses idées. La stérilité intellectuelle constatée chez les inconscients provient de son absence congénitale. 

LES DOMMAGES NE SONT PAS COLLATÉRAUX

L'idiotie travaille en redondance avec la bêtise, elle est son deuxième couteau. En cas de défaillance, elle prend le relai. La raison et la sagesse n'ont pas la même sécurité et l'intelligence n'a pas cette fonction. On voit des gens intelligents dépourvus de raison et de sagesse.

TOUT PASSE TOUT LASSE TOUT CASSE

Avec le temps, tout s'use, se détériore, flétrit, vieillit, meurt. Les pneus, les engrenages, les joints, le mariage, la semelle des chaussures, les usages, les empires. Rien ni personne n'échappe à la disparition, pas même les mots. Ils sont éliminés du dictionnaires ou ne sont plus utilisés. Ainsi ont été enterrés au fil des ans baladinage, crapoussin, ergoterie, papalin, futurition, compotation, melliflu, goguenarderie. Tous sont charmants, restent d'actualité mais ayant perdu  le sens du gracieux   et de la nuance, le français n'en a plus l'usage. Versons une larme mais réservons nos pleurs pour des mots encore en activité mais qui ont perdu leur force, leur pouvoir et qui ne sont que les fantômes de ce qu'ils furent. Vous les connaissez  : courage, honneur, amour, politesse, respect, patrie, beauté, vérité, famille, constance, patience, silence. Le mal est encore pire car, profitant de leur faiblesse d'autres mots, leur contraire, ont pris la place, triomphent, plastronnent et  lâcheté, déshonneur, haine, grossièreté, insolence, laideur, mensonge, inconstance, impatience, bruit, violence sont les traits dominants d'une société dérivante. 

Les trahisons, les détournements, les escroqueries, les reniements sont si fréquents qu'on est surpris quand la parole est tenue, le contrat respecté, la signature honoré et l'emprunt remboursé.

Sale, mauvais, méchant, horrible, cruel, laid, répugnant, atroce sont parmi  les adjectifs qui font honte au vocabulaire et à ceux qui sont obligés de s'en servir. Ils qualifient tout le mal dont est capable l'espèce humaine. 

DE QUOI DOIT-ON SE MÉFIER?

Il faut se méfier :

- de la vocation. Elle donne un ordre, oblige. Elle est un désir, un besoin, un appel. On doit lui obéir sous peine de souffrir. Elle met dans un tunnel où l'on est incapable d'en voir les dangers, la perversion. Elle aveugle, asservit.

- de l'argent quand on en a beaucoup. La richesse extérieure corrompt la richesse intérieure et l'individu se croit à sa hauteur. Il gravite alors sur une autre orbite où il se sent supérieur. Il est en pleine confusion. La maladie est redoutable et ne guérit que par la faillite, la banqueroute et le retour sur le plancher des pauvres.

- du pouvoir. Il fait courir les risques de la fortune mais de façon encore plus violente et  dangereuse car il s'exerce sur les autres. Le puissant doit s'attendre à l'isolement, au stress, aux tentations de corruption, aux pressions, à la perte de contrôle de ses émotions, de la réalité, à la dépendance (on l'appelle l'ivresse du pouvoir). Le pouvoir est un poison mortel pour l'âme, le cœur, la raison, l'intelligence.

- de l'amour. Il va vous affaiblir car il rend vulnérable, dépendant, aveugle. Il vous fera souffrir, vous rendra jaloux et vous vous en voudrez d'y avoir succombé.

- des autres. Ce sont tous ceux qui ne sont pas vous, ça fait beaucoup . Gardez-vous en d'abord parce que vous ne les connaissez pas et donc vous ne savez pas de quoi ils sont capables, du pire probablement. Par prudence ne leur donnez pas le bénéfice du doute, vous risquez d'être déçu. Imitez votre chat ou votre chien, face à un congénère inconnu, il est circonspect, s'avance lentement, prudemment, renifle les messages et attend d'être informé et rassuré pour engager la conversation. Une fille se méfiera d'un  beau parleur qui lui dira" t'as beaux yeux, tu sais?", un garçon d'une dame qui lui ébouriffera les cheveux en lui disant "T'as beaux tifs, tu sais?".

- de vous. Je vous ai gardé pour la bonne bouche. Vous êtes votre pire ennemi et il vous conduira à votre perte. Pourquoi tant de haine? Personne ne sait. Il vous fait prendre des mauvaises décisions (le mauvais chemin, le mauvais conjoint, le mauvais avion), faire des mauvais placements, rater le plat, gâcher votre journée, attraper une cochonnerie, etc...

Au final, pour vous simplifier la vie, méfiez-vous de tout.

Pour s'empêcher de pleurer, il faut se trouver et plus souvent se donner des raisons de rire.

DE TOUT UN PEU

La richesse a un poids qui pèse sur les pauvres.

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Le futur est rempli des projets du passé.

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Je vous dirai ce que je pense quand je saurais que penser.

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Le présent confirme qu'on avait raison de douter de l'avenir.

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L'usage use le moteur, la semelle, le caleçon, le temps fait seulement vieillir.

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L'oubli est un cimetière dont on ne se rappelle pas.

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La douleur donne envie de mourir.

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Plus on s'éloigne de ce que l'on était et que l'on se rapproche de ce que l'on sera, moins on a envie d'arriver.

UNE VIE STANDARD

Nous prendrons pour notre démonstration un individu moyen, en état de marche et analyserons son fonctionnement. Nous pouvons le résumer avec 6 infinitifs; respirer, manger, boire, dormir, travailler, cultiver.

Les 4 premiers sont régaliens, indispensables à la survie. On peut les subdiviser en leurs composants: respirer en inspirer et expirer, boire en ingurgiter et pisser, manger en absorber, digérer et exonérer, dormir en sommeiller et rêver.

Les deux autres occupent le temps restant. Quoique que subalternes, ils sont  utiles et nécessaires et sont occupés au travail et à la culture. Le travail sert à gagner l'argent destiné aux achats des biens indispensables. Il monopolise le corps et le cerveau à une tâche précise: construire une maison, réparer une voiture, faire un tableau Excel, écrire un livre, labourer un champ etc..  La culture meuble les heures restantes et fatigue le corps et l'esprit dans un but personnel. Ses domaines d'activité dépendent de l'idiosyncrasie de l'individu et de ses goûts. S'il a une dominance physique, il cultivera son corps et fera du sport, de la musculation ou son jardin où il  plantera, sèmera, récoltera. L'intellectuel préférera lire les élucubrations philosophiques, se torturer l'esprit avec des rébus, des mots croisés, fléchés, des équations ou le distraire avec des polars, de la science fiction, voyager dans le temps avec des livres d'histoire, dans l'espace avec des livres de géographie. Le paresseux conséquent se contentera de ne rien faire, s'ennuyer suffisant  à son bonheur.

La répartition dans les 24 heures ne peut être standardisée et dépend de  facteurs sans intérêt. Dans la plupart des cas, le sommeil et le repos prendront 10 heures, chaque repas 1 heure, le travail 8 heures et la culture 4 heures.

Voici l'emploi du temps et le cahier des charges de l'individu moyen où qu'il soit. Tous les deux sont appelés à évoluer quand l'employé et l'ouvrier modèle décrits précédemment seront remplacés par un robot plus intelligent qu'eux et capable de travailler 24 heures sur 24 avec une maintenance tous les 2 ans puisqu'il se réparera tout seul. Sans  travail, ils auront un temps de culture de 12 heures. Ils atteindront alors l'excellence et le génie humain sera enfin sorti de son œuf.

ÇA C'EST BEN VRAI

L'omniprésence de certains absents fait croire qu'ils sont là tandis que certains présents donnent l'impression d' être absents.

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Prendre de mauvaises décisions, faire de mauvais gestes sont quasiment impossibles à celui qui fait tout bien.

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Croire qu'on a raison quand on a tout faux, c'est se prendre pour une lumière alors qu'on est éteint.

LES MAUX DES MOTS

Le dictionnaire n'est pas la source d'où jaillissent les mots ivres du bonheur de nous rendre service. C'est une prison où ils sont empilés, comprimés dans un ordre alphabétique par milliers, sans pitié. Quelques uns bénéficient d'une liberté surveillée et ont droit à une prise de parole ou à un emploi dans un atelier d'écriture. Elle est de courte durée et on les retrouve empilés les uns au-dessus des autres, dans les pages du dictionnaire, désespérés d'être condamnés innocents, à la perpétuité.

Plus on a des difficultés à marcher, moins on a envie de courir.

Personne ne dit ce que tout le monde pense pour ne pas être indiscret.

Le camp du mal est très fréquenté et souvent par ceux qui disent appartenir à celui  du bien.

Le courage n'évite pas d'avoir peur du sang, des araignées, du vide et du noir.

La peur stimule et excuse la lâcheté.