Les requérants ayant fait appel au jugement de son altesse royale, celle-ci a accepté de rendre sa sentence en son âme et conscience.
En conséquence, et parce que les deux parties opposent des arguments parfaitement contradictoires et se sont avérées irréconciliables, le jugement sera soumis à la loi du hasard et de la chance. Dans un souci d'égalité, le roi, dans sa mansuétude, à décidé de laisser le choix aux plaignants. Ils pourront choisir entre le quitte ou double et le pile ou face.
Celui qui aura tiré le bon numéro sera déclaré le vainqueur du procès dans un premier temps et, dans un deuxième temps, aura la tête coupée. Il aura ainsi la satisfaction de mourir content. Dans sa sagesse, le roi a décidé que le cou ne sera tranché que si un dernier effort de conciliation n'aboutit pas à une solution à l'amiable entre les deux requérants.
Ainsi en a décidé le roi Salomon en l'an de grâce 950 avant J.-C.
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