La fatigue du paresseux est différente de celle du travailleur tant dans son origine que dans l'expression. Le simple mot de travail provoque chez le véritable feignant un traumatisme psychologique qui suffit à épuiser ses réserves de sérotonine et de dopamine et dope sa production de cortisol, l'hormone du stress. C'est pour lui l'équivalent de la montée d'un col de première catégorie pour un coureur du tour de France. La fatigue physique qui survient après avoir pelleté 40 tonnes de sable est physico-chimique avec une accumulation d'acide lactique dans les muscles mobilisateurs de la pèle (biceps, triceps, deltoïde et ceux de l'avant-bras). La baisse de l'ATP et l'augmentation de l'ammoniaque dans le sang (il sera éliminé par les urines) contribuent à l'épuisement général.
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