Sa bonne santé l'empêche d'être malade. Il est désolé de
ne pouvoir s'offrir un arrêt-maladie qui l'aurait envoyé à l'hôpital le plus
proche pour bénéficier des avancées de la médecine, des soins appropriés de
l'équipe médicale de haut niveau, du dévouement exemplaire des infirmières spécialisées,
de la compétence éclairée des aides-soignantes qualifiées.
Tout ce monde se serait mobilisé pour lui assurer une
guérison rapide qui l'aurait empêché de succomber à une maladie nosocomiale intercurrente propre
à ses lieux pourtant sécurisés par une antibiothérapie massive et préventive
Il doit se résigner à ne pas profiter de tous ses
avantages acquis grâce à une sécurité sociale solidaire de son état de santé
qui, heureusement pour elles (la santé
et la Sécu) résiste à l'attrait de son rêve momentanément irréalisable.
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