Le printemps est censé être là depuis le 21 mars et toujours
pas une trace de son humeur joyeuse. Je me demande s'il n'est pas reparti, vexé
de votre comportement. L'avez-vous salué avec le respect qu'il mérite? Lui
avez-vous rendu les grâces qu'il attendait et que vous déployez sans retenue
devant le premier minable notable que vous croisez?
Il aurait mérité votre plus haute considération, votre plus
grande reconnaissance, lui qui nous débarrasse du froid, de la neige, du
blizzard alors qu'il ne nous doit rien. Son chantier est immense. Ses travaux
sont d'Hercule. Il doit réveiller la terre, la réchauffer, l'attendrir,
faire pousser les jonquilles, les tulipes, les bourgeons, les feuilles,
l'herbe, accueillir les hirondelles, convaincre les abeilles, les coccinelles,
les poilus et les plumeux de se remettre à convoler, à engendrer, à nourrir,
à éduquer une marmaille puante, pialante, quémandante, affamée, jamais rassasiée,
toujours mécontente, ingrate et qui leur dira ni merci, ni au revoir.
Faites votre examen de conscience ( si, si cherchez bien, vous en avez une), allez à Canossa, .Ça suffira peut-être à le faire revenir, à
pardonner. Si vous m'avez compris, je le saurai vite, sinon gare à vous, j'ai le
bras long !!!
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