Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


mardi 26 mars 2013

LE CHAT DOMESTIQUE



Le chat domestique est un modèle réduit du tigre de Sumatra. Il doit à son cousin des îles sa férocité, une agilité à grimper aux arbres et sa souplesse à retomber sur ses quatre pattes quand il choit de haut. Rebelle au dressage, indomptable, il sait se faire caressant, ronronnant et calme la peur que ses dents aiguisées, ses griffes rétractiles inspirent naturellement quand, en colère, il feule, rugit, hérisse son poil, fait le gros dos et se prépare comme celui de Sumatra, à égorger, éventrer l’insolent.
 


Gourmet, il accepte le pâté et la croquette quand, paresseux, il se fatigue du petit oiseau ou de la petite souris. Malin, il a su apprivoiser son balourd de maître et son idiote de maîtresse. Il s’en fait obéir au doigt et à l’œil. On le caresse, on le brosse, on l’étrille quand il veut bien. Apte à la défensive, il n’a pas peur d’attaquer. Il a les armes qu’il faut et à défaut lance ses puces à l’assaut. Pour ceux qu’il veut supprimer de son champ visuel, il allergise à la demande. Une crise d’urticaire géante, un rhume des foins carabiné ou un asthme foudroyant éliminent le gêneur définitivement.

Le chat a raison de dire que l’homme est sa plus belle conquête.

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