Elle est bonne pour une petite faim sur le pouce.
Je vous propose aujourd’hui ma recette de l’œuf dur.
Vous versez dans une eau à 100°C en train de s’évaporer un œuf
pondu dans l’heure par une poule en bonne santé, nourrie d’herbes fraîches et
de grains bio-sélectionnés qualité volaillère. Vous le laissez s’agiter pendant
10’ avant de le retirer de l’eau sans vous brûler.
Vous arrêtez son ébullition en le plongeant dans une eau
glacée.
Il peut être manié dorénavant sans précaution excessive.
Dès que vous êtes prêt à le consommer, vous pouvez l’écaler
et dans le plus tôt il sera meilleur. Mais, juste avant, et pour une raison que
vous comprendrez, j’opère une incision circulaire du blanc en faisant attention
à ne pas perforer la partie centrale appelé, pour une raison évidente, « son
jaune ». Vous l’extrayez avec précaution et vous le réservez. Vous mangez
le blanc riche en acides aminés essentiels parfaitement digestes et sans
cholestérol.
Je ne mange pas le jaune parce que je crois à la
métempsychose et, comme il est très difficile, dans un poulailler, d’être sûrs
que l’œuf n’a pas été fécondé, il se peut qu’il contienne en germe la
réincarnation d’un parent, d’une connaissance, d’un ami ou même d’un inconnu
que je ne me permets pas de gober car je ne suis pas un cannibale, moi,
monsieur, madame. Le jaune, je l’inhume.
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