Avec toutes leurs agences de
surveillance de la sécurité intérieure et leur capacité à riposter
énergiquement aux risques de menace extérieure par une ou deux guerres
préventives calibrées pour exterminer avec une précision nanométrique tous les
ennemis potentiels envisageant une hypothétique levée de boucliers pour
résister aux lourdes pertes qu’ils ne manqueraient pas de subir, les américains
peuvent dormir tranquilles et continuer de grossir.
Ils doivent cependant faire attention et ne pas relâcher leur méfiance. L’ennemi est intérieur, sait se cacher, s’attaque aux faibles, corrompt les forts. La graisse envahit l’Amérique. En doublant de poids, l’américain prend de l’ampleur, pas de la grandeur. Le FBI joue la candeur, regarde ailleurs. Son intérêt est la terreur. Aux écoutes, en alerte, il espionne, emprisonne, élimine, son instinct de chasseur aux aguets, il ne voit pas la menace évidente : la grosseur et ne répond pas aux angoisses :
- Comment sortir de la baignoire quand on est incrusté ?
- Comment empêcher la graisse de fondre au soleil (rappelons que le saindoux fabriqué par le hot-dog, a un point de fusion de 36°C – Source : Université MacDo.) et éviter la fonte des obèses suite au réchauffement du Texas, du Nevada et du Nouveau Mexique ?
- Comment convaincre un crève-la-faim de cinquante kilos de nourrir des affamés de deux cents?
Les habitants de ce grand pays sont
surarmés et entraînés pour éviter de se faire tuer par un parent ou un voisin.
Habitués à se défendre en attaquant les ennemis de l’intérieur, ils veulent
rendre le même service à leurs amis de l’extérieur admiratifs de leur habilité,
de leur volonté, de leurs capacités. Semper
Fi à leurs idéaux, après Les Experts à Miami, les MacDo, le Coca-cola, l’American
Way of Life, ils exportent leur génie du crime.
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