L’idée fixe est un piège. Elle condamne à une pensée unique
qui paralyse l’action et rend la rumination si petite qu’elle ne permet pas la
réaction. Elle oblige à faire du surplace, si ce n’est à reculer.
En démocratie le peuple se gouverne lui-même. Pour éviter
l’anarchie et la cacophonie, il délègue à des représentants. Au début ils
étaient choisis parce qu’ils avaient des idées, de la prestance, qu’ils
pouvaient se faire tuer sur une barricade. Aujourd’hui ils font une école de
commerce, de droit, d’administration, parce qu’ils aiment l’argent et apprendre
où il est, connaître les codes pour savoir leurs faiblesses et les règlements
pour mieux les contourner.
L’homme se distingue des animaux par une intelligence
supérieure qui lui permet de trouver les solutions les meilleures. Pourtant je
me sens un peu con quand je sors par – 10° C en songeant à l’hirondelle qui
passe l’hiver au soleil et au hérisson qui hiverne, bien au chaud, sous son tas
de vieilles feuilles.
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