Au commencement, la sensation qui donna le sentiment de
chaleur et de froid créa une impression de confort. Elle variait selon qu’on allait
du glacé au brûlant. La notion de température ainsi établie donna une échelle
de valeurs qui permit à l’idée de s’implanter dans le cerveau qu’on pouvait varier
le plaisir d’être couvert ou découvert en s’habillant plus ou moins.
Leur enchaînement s’ordonna dans une pensée qui, s’habituant
à se développer finit par se coordonner avec d’autres perceptions du senti, du
goûté, du palpé, du vu et de l’entendu.
À la fin, à force de se brûler, de se geler, d’écouter, de
voir et de tout mélanger on arriva à se rappeler, à apprendre, à lire, à
écrire… la poésie fut.
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