Ceux qui ont érigé la paresse en droit fondamental ont
compris, avant le reste du monde, qu’elle était une défense naturelle contre la
fatigue musculaire et cérébrale. Une politique de prévention éthiquement
opposable passait logiquement par un encouragement au développement du repos,
du farniente, du chômage et la disparition programmée des efforts productifs,
principale source des maux déjà dénoncés.
Il leur faut décourager par tous les moyens les efforts
désespérés des voyous qui ne se lassent pas de faire des offres d’emploi pour
s’engraisser de la fatigue des travailleurs et des travailleuses réduits au
travail. Ils ne triompheront pas de ceux qui offrent des vacances pour profiter
des congés payés et évacuer une énergie qui n’a heureusement plus à s’employer
ailleurs car trop fatigante.
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