Lui : « Encore
une fois, c’est extraordinaire, étonnant, que du bonheur ! je ne trouve
pas mes mots ! »
Moi : « Vous
n’exagérez pas un peu ? »
Lui : « Non,
vraiment, je suis sincère. Je n’ai rien lu d’aussi intéressant ailleurs ».
Moi : « Qu’est-ce
que vous avez aimé ? »
Lui : « Tout,
la virulence de la dénonciation d’une situation insupportable, l’étonnement
légitime devant l’indifférence des soi-disant responsables et le silence des
uns et des autres ».
Moi : « Cela
vous a étonné, vous aussi ? »
Lui : « Comment
ne pas l’être, ne pas réagir devant tant de lâcheté, de
médiocrité ? »
Moi : « À
croire que les gens s’en accommodent, qu’ils aiment ça et pas ceux qui
contestent, protestent proposent des idées originales, des pensées profondes ».
Lui : « Oui,
Attali est de cette trempe. Ses perspectives à la dernière page du dernier
Express est comme toujours une belle contestation de l’enseignement dit
supérieur et il fait des propositions évidentes, claires, révolutionnaires. Il
met le doigt où ça fait mal et montre comment s’en sortir par le haut avec
panache. Une nouvelle fois il est éblouissant. Ah, si Sarkozy n’avait suivi que
la moitié de ses suggestions, il serait encore en selle et en route pour le
Panthéon.
Si on l’écoutait,
l’Université retrouverait toutes ses facultés et ne serait plus sourde, muette
et aveugle, devant les temps qui arrivent en changeant. Attali, quel
Cid ! »
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