Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


samedi 11 janvier 2014

LE CONTE DES MÉCOMPTES


Une source habituellement bien informée communique, sous toute réserve, le bruit qui agite les milieux concernés. Le gouvernement, dans son effort courageux d’assainissement des dépenses publiques et de justice fiscale a décidé de supprimer les aides à la presse et de remonter leur TVA au niveau commun. En butte à un effondrement de leurs recettes publicitaires et à la fuite des lecteurs, ces décisions vont obliger le Figaro, Libération, le Monde, à une recapitalisation massive. Les propriétaires actuels, échaudés par leurs pertes colossales, ont manifesté depuis longtemps leur volonté de se désengager de ce secteur économiquement devenu non viable. Messieurs Dassault, Rothschild et Pégasse, Neel, Bergé sont prêts à céder la place à des investisseurs courageux et fortunés. Heureusement ils existent et viennent de se manifester. C’est là que la surprise est grande puisqu’il s’agit d’un basculement politique, idéologique, un changement de paradigme. Tous les repreneurs sont des français d’origine arabe et de confession musulmane.

1/ Monsieur Afif M. créateur d’une chaîne de restauration rapide basée sur le kebab, le couscous et la pâtisserie moyen-orientale (dont les 3000 franchises régalent tout le bassin méditerranéen et qui s’attaque maintenant aux rivages de la mer du Nord), a fait une offre de rachat du Monde très alléchante. Pas de licenciement, remboursement de la dette, liberté de la rédaction, monsieur Dreyfus pourra rester président du directoire.

2/ Monsieur Afzal-A. K., président directeur général de la banque franco-arabe du Golfe persique, français de longue souche (son père, engagé volontaire, a fait la guerre d’Indochine après avoir été tankiste dans la 2ème DB). Polytechnicien, énarque, inspecteur des finances, il a crée la banque en 1988, après avoir longtemps travaillé chez Goldman Sachs. Il en a fait l’interlocuteur privilégié des émirats du Golfe et sa banque est devenue, sous son impulsion, la première puissance financière de la place de Paris. Il se dit prêt à sauver Libération après le retrait de Monsieur de Rothschild. Là encore, il assure vouloir relancer le titre, procéder aux investissements nécessaires et redonner confiance aux journalistes dans la direction et l’avenir de leur journal.

3/ Enfin, une troisième personnalité bien connue du monde industriel, beaucoup moins du grand public, complètement ignorée des médias. Monsieur Charif B., petit-fils de harki, son père avait su lui donner les armes morales et intellectuelles pour créer l’empire industriel qui en a fait l’un des hommes les plus riches d’Europe. Il propose aujourd’hui à monsieur Dassault de racheter le Figaro, lui aussi victime de la récession du secteur.  Des assurances ont été données à la rédaction qu’aucune pression ne sera exercée sur elle et que le changement de propriétaire laissera le Figaro fidèle à sa devise.

On attend  la réaction du gouvernement à ce bouleversement possible dans la capitalisation de nos trois médias nationaux. 


Affaire à suivre

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