Il y a ceux qui ne se sentent vivants que s’ils risquent de
mourir :
- - ils font du hors piste dans un couloir à avalanches ;
- - ils vont à 100 mètres sous la mer en apnée ;
- - ils sautent dans le vide et rattrapent leur parachute ;
- - ils tournent autour des mers dans les 40° rugissants, à contre courant contre le vent en solitaire ;
- - ils escaladent l’Everest par la face Nord, sans oxygène, à mains nues ;
- - ils croient que le flic ricain qui les braque en leur disant de se coucher par terre va se gêner pour le tuer s’il n’obtempère pas dans les 15 secondes.
Et puis il y a ceux qui ont peur de tout et qui ne se
sentent en sécurité qu’enfermés entre 4 murs, à l’abri des courants d’air, du
bruit, de la poussière, des voitures, des femmes, des hommes, des tentations.
On a ainsi dans cette catégorie pusillanime :
- - le gardien de phare ;
- - les moines, les couventines ;
- - les ermites ;
- - les agoraphobes ;
- - les anachorètes, les stylites ;
- - les prêcheurs dans le désert ;
- - les illustres retranchés dans leur tout d’ivoire.
Qui a tort, qui a raison ? Qui souffre le plus :
le trompe-la-mort obligé de rester cloîtré ou le nombriliste exclusif précipité
au milieu d’une foule en colère ?
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