L'attirance d'un individu pour un autre du même sexe a une explication trop évidente pour être retenue par les spécialistes de la question. L'origine de cette polarité qui défie les lois du magnétisme est d'une grande simplicité. Elle est olfactive : des hommes adorent l'odeur de la testostérone et des femmes celui des œstrogènes de la même façon que l'abeille est attirée par le pollen, la fourmi par le sucre, le moustique par le sang, le tournesol par le soleil. Les hormones sexuelles exhalent un parfum qui n'a rien de discret, il aussi fort qu'un numéro 5 de Chanel ou que Shalimar de Guerlain. Les nez le connaissent bien: ils disent du masculin qu'à ses notes musquées , il ajoute un chouia de piment d'Espelette tandis que dans le féminin, ce sont les aromes de vanille de Tahiti qui mêlent leur douceur à une goutte d'essence de bergamote enrichie d'un extrait d'huile essentielle de jasmin des îles sous le vent , le tout étant relevé par une pincée d'une épice au nom gardé secret cueillie une nuit de pleine lune dans une forêt interdite de la Papouasie du sud . À l'inverse, ils sont répulsifs pour ceux qui ne l'aiment pas. Quoi de plus naturel, comment s'en offusquer, messieurs et mesdames les homophobes, vous devriez avoir honte de bafouer ce type de réaction aux sensations provoquées par l'olfaction. Ce sens est aussi bon que le goût, l'audition, le toucher et la vision et mérite notre considération sans discrimination.
PS: Faisons un vœu. Il faut espérer que cette attraction pour l'odeur corporel de leur propre genre devienne la norme pour les gentes masculine Et féminine. Elle évitera la reproduction d'une espèce dont on connaît la dangerosité pour la planète. La chute de la natalité stoppera la surpopulation qui est en train d'étouffer la terre, évitera le recours à l'avortement, supprimera la tentation de l'eugénisme Il n'existe pas de méthode de contraception plus efficace, élégante et inoffensive. Ce changement d'habitudes n'en sera qu'un de plus parmi les milliers qui ont agité un court instant l'homo sapiens depuis son apparition, il y a 200 000 ans.
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