Monsieur le premier président de la Cour de cassation, mesdames et messieurs les députés et les sénateurs, vous avez à écarter les calomnies, à ne pas tenir compte des mensonges et devrez dire si Jacques-François Xavier, ministre en exercice, est innocent ou coupable.
L'accusation n'a parlé que de la forme, je parlerai, moi, du fond de cette affaire, je la sortirai des ténèbres pour vous éclairer.
Je vous dirai d'abord qui est JFX. Il est le cadet d'une famille où le travail, l'amour de la patrie, le respect des traditions sont à l'honneur. Dans les collèges, puis dans les lycées il reçut l'éducation, au gré des mutations de son père, colonel de la Légion étrangère qui lui a permis de briller et d'intégrer Polytechnique, de faire Normale Sup, l'ENA, la Cour des Comptes et, à 24 ans, de devenir le plus jeune directeur de cabinet d'un ministre d'État. Il s'y fera remarquer par son acharnement au travail, un dévouement constant, son intelligence supérieure.
Il fut récompensé par la reconnaissance populaire et élu député à 26 ans. Il se fit admirer à la Chambre par son éloquence au service de nobles causes, ses initiatives pertinentes et généreuses le rendirent populaire de la droite à la gauche. Sa popularité était telle que toutes les académies le réclamaient, que les comités, les commissions, les conseils le voulaient comme président ou, au moins, comme membre. Le pape lui-même insista pour qu'il accepte le titre envié de cardinal honoraire. Rappelez-vous à 45 ans, il était sur la liste des nobélisables pour le titre très disputé de Nobel de la Paix.
JFX n'est pas un homme dans la foule. On le reconnaît. Il est exceptionnel.
Et pourtant, monsieur le procureur a fait de lui, en 1 heure, un portrait qui veut nous faire croire que JFX n'a que des vices, qu'il fait de l'ombre au marquis de Sade, qu'il est un prévaricateur concussionnaire enrichi dans le commerce des pots de vin, un spécialiste des marchés truqués, de la double facturation, des dessous de table. Il ne manque que des accusations de trafiquant de drogues, de sérial killer, de faux-monnayeur et de voleur à la tire.
Alors qu'il est la morale personnifiée, a été président de la croix rouge, est membre actif d'une communauté pour handicapés, a été secouriste et pompier volontaire entre 16 et 17 ans, on vous le présente comme un érotomane frénétique qui s'alimentait en chair fraîche et jeune chez monsieur Epstein, le pourvoyeur en filles prépubères d'une gentry internationale milliardaire. JFX n'appartient pas à cette clique et si on le voit sur une photo serrer la main de ce monsieur peu recommandable, cela était dans une occasion banale où l'on serre les mains à la chaîne sans savoir à qui. Je ferai remarquer que, sur d'autres photos, on voit cet Epstein serrer les mains à monsieur Bill Clinton, au prince Andrew, le fils cadet de feue la reine d'Angleterre ou à monsieur Bill Gates. Ces personnalités ne sont pas traduites en justice pour avoir serré une main . Elles restent respectables et respectées. La vérité est que JFX est un père et un mari exemplaire, grande croix de la légion d'honneur.
La présence de Jacques-François Xavier ici est le fruit d'un complot, d'une manigance inouïe montée de toutes pièces par ses ennemis inquiets de le voir devenir bientôt le premier des français. Il est l'homme à abattre d'une coalisation hétéroclite qui va d'une extrême gauche anarcho-socialiste décérébrée à une extrême droite capitalo-libertarienne décervelée. Ils défendent tous une certaine idée de la liberté au prix de celle des autres. La destruction de la famille, de l'État, de l'éducation, de la justice, de la police, de l'histoire doivent amener au retour à la préhistoire, à l'innocence, à la santé, à la paresse, à la nature pour les premiers tandis que pour les seconds, le travail, l'ordre, l'argent, la patrie sont les seules valeurs à défendre. JFX est l'ennemi mortel de ces deux mondes monstrueux. Il est le seul défenseur devant cette barbarie qui veut nous dévorer. Il est l'homme à abattre. Tous les moyens sont bons. Votre jugement arbitrera notre destin entre ceux-ci, ceux-là et JFX dont la devise est celle d'une République qui prône la liberté, l'égalité, la fraternité et l'équité.
JFX ne vous en veut pas , monsieur le procureur de la chambre de cassation d'avoir commis l'erreur d'accorder du crédit à des mensonges indignes. Il vous demande de vous racheter en demandant à vos collègues des autres instances de faire leur travail et de s'occuper de ceux que vous avez écouté avec une complaisance qui devrait interpeller le jury. À lui, je ne réclame pas la clémence mais la justice. Merci.
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