Quand on compare l'espace dont disposent les poissons pour respirer, vaquer, voyager avec celui des terriens, on est frappé par la différence. Les premiers évoluent dans 71% de la surface terrestre et nous nous entassons sur un maigre résidu pas toujours fréquentable. Ils ont, eux, le privilège d'habiter les trois dimensions et de s'y promener en apesanteur. Nos errements dans la longueur et la largeur atteignent le pitoyable. On comprend pourquoi les poissons ne souffrent pas de dépression, ne sont en guerre avec personne, vivent paisiblement au gré des marées, des courants, bercés par la houle. S'il n'y avait pas ces satanés filets, ils auraient tout pour être heureux.
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