Une étude conjointe de l'Inserm et du CNRS composée de psychologues, de sociologues vient de montrer que l'on ne pouvait pas faire confiance aux gens, aux personnes et aux individus qui manquent de confiance en eux. Les chiffres sont cruels: pas du tout 90%, un peu 9%, complètement seulement 1%.
PS: les résultats de l'étude ont été publiés avant son achèvement compte tenu des chiffres alarmants déjà disponibles. Le gouvernement a décidé de soumettre tous les fonctionnaires à un contrôle de la confiance qu'on pouvait leur porter afin que l'on puisse avoir confiance dans la fonction publique. L'armée, la police, les services secrets, le quai d'Orsay vont renforcer leur contrôle de la confiance en son sein. On craint en haut lieu que ce grand remue méninges ne soit suivi de beaucoup de limogeages. L'Éducation nationale a décidé d'embaucher en urgence des spécialistes chargés d'enseigner la certitude, l'affirmation, comment acquérir l'estime de soi, de l'assurance, du culot, vaincre ses peurs, sa timidité dès le CP afin de diminuer le manque de confiance en soi dont souffrirait, sans souvent le savoir, 53,76 % de la population (sur un échantillon de 3 millions 532 004 français de 25 à 73 ans). Le mal est donc profond puisqu'il atteint la majorité. Il sera combattu à sa racine, au berceau, à promis le Président. Il en fait son objectif numéro 1, avant l'insécurité et l'enseignement des mathématiques et il le déclare "grande cause nationale". On voit que la confiance va reprendre, qu'elle a de beaux jours devant elle... déjà elle renaît.
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