Hier, les parents avaient des enfants pour la main d'œuvre à domicile et bon marché, pour leur assurance-vieillesse, pour donner des fidèles à leur dieu et des soldats à la patrie, pour avoir des héritiers, parce qu'ils ne pouvaient pas faire autrement et que l'instinct était le plus fort.
Aujourd'hui, certains font des enfants pour les mêmes raisons que leurs arrière-grands parents mais la plupart par le désir de pouponner (c'est si mignon un bébé), d'assouvir l'instinct maternel ou paternel (ce serait un besoin viscéral ndlr), par le désir de transmettre les valeurs morales, éthiques, philosophiques, religieuses, patrimoniales auxquelles on est attaché par une fidélité au passé à qui on doit tant et avant tout d'être et avoir tous ses (ces) trésors à léguer. Il serait en effet dommage de laisser à l'encan tout ce que l'espèce humaine à apporté à la terre : les fruits de sa profonde intelligence, les merveilles de son génie créatif, la perfection de ses œuvres en tout genre et de ne pas lui montrer l'amour immense qu'on lui porte en ne le (le bébé) faisant pas vivre dans l'océan de paix, de tranquillité, de bonheur qu'il trouvera partout. Cerise sur le gâteau, le futur terrien aura la chance de ressembler peu ou prou à ses géniteurs, des modèles de vertu, d'intelligence, de beauté et qui, quand ils se regardent dans une glace, sont les seuls à être éblouis par ce qu'ils voient.
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