Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


samedi 25 novembre 2023

LES ENNEMIS DE L'HUMANITÉ

"Homo homini lupus est", ces mots de Hobbes (1588-1679) définissent la nature humaine dans toute son horreur. L'Histoire  et les journaux du matin et du soir en donnent des preuves à chacune de leurs pages. Cette vérité est illustrée par les criminels qui finissent en assises. Mais les serial killers sont des enfants de chœur quand on les compare aux génies que furent en la matière les grands conquérants du passé et du présent.

Poussés par l'ambition, l'orgueil, la soif de pouvoir, le mépris des autres, une idéologie, la folie. ils firent accomplir des forfaits inimaginables,  couler des fleuves de sang, décidèrent de la mort d'innocents par milliers, millions, se rendirent coupables par leurs sbires, mercenaires, soldats, de massacres sans nombre, sans pitié et s'amusèrent aux jeux de la guerre civile et militaire selon un bon plaisir qui fait pleurer de rage.

Ces monstres sanguinaires, la honte de l'espèce humaine sont nombreux. Nous nommerons ceux qui font l'objet d'un consensus et brûlent  probablement en enfer. Il y a:

- Gengis-Khan (1162-1227). On lui attribue la responsabilité de 40 millions de morts, 11% de la population de l'époque.

- Adolph Hitler (1889-1945). Son bilan est dans les 25 millions de morts. Il raffine dans l'horreur avec la Shoah. 

- Staline ((1878-1953). Quand il ne fait pas tuer (20 millions), il déporte (28 millions).

- Mao Zedong (1893-1976). Hors catégorie (70 millions).

- Pol-Pot (1925-1998). Sous sa dictature entre 17 et 30 % des khmers meurent.

Les français en connaissent très bien deux que je classe dans cette catégorie même s'ils n'ont pas donné à leur entreprise le caractère industriel des précédents. À l'échelle de la France de l'époque, leur comportement avait  cependant un caractère morbide qui interpelle la conscience de celui qui ne vit pas dans l'adoration de l'Histoire de France bien qu'aimant son pays.

Le roi-soleil, Louis XIV avouait lui-même avoir trop aimé la guerre. Il passa sa vie à la faire et pas seulement à construire Versailles. On en compte 6 menées à l'extérieur de nos frontières durant son long règne de 72 ans: la guerre franco-espagnole (1635-1659), la guerre de Dévolution (1667-1668), la guerre de Hollande (1672-1678), la guerre des Réunions (1683-1684), la guerre de la ligue d'Augsbourg), la guerre de succession d'Espagne (1701-1714). Chacune de ces guerres fut l'occasion de batailles où la moyenne des pertes militaires étaient de l'ordre de 3000 mais pouvaient dépasser les 5000. En réalité; on ne connait pas les chiffres avec précision car il faut ajouter les morts secondaires souvent plus nombreuses. L'armée qui atteignait parfois 500 000 engagés a du compter plus de 200 000  tués.

Napoléon Bonaparte reste une icône pour beaucoup. Cet engouement persiste  malgré les 5 millions de morts civils et militaires qu'il laissa dans ses chevauchées européennes (les français ne furent pas ses seuls victimes) et, de l'Espagne à la Russie, tous les pays payèrent leur tribut à sa soif de conquête. On ne parle jamais de folie meurtrière à son sujet. À combien de millions le peut-on ?

Aujourd'hui, un seul homme peut continuer d'avoir un pouvoir de nuisance tel qu'il enverra impunément des milliers de ses concitoyens à la mort. Il sera aussi le responsable direct des centaines de milliers chez l'ennemi qu'il s'est créé. On l'a vu avec Saddam Hussein et l'Iran, Bush junior et l'Irak et on le voit aujourd'hui avec Poutine et l'Ukraine, Netanyahou et les palestiniens.

Comment ces gens-là arrivent-ils à vivre sans mourir de honte en se regardant dans la glace? Comment les gens font-ils pour  les servir, leur obéir, en faire des dieux en sachant qui ils sont?

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