Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


samedi 18 novembre 2023

QU'EST-CE QU'IL NE FAUT PAS ENTENDRE !!!!

Peut-être avez-vous été les témoins incrédules de la scène incroyable qui a émaillé le colloque très intéressant organisé par  l'A.I.M.F.N. (association internationale des mères de famille nombreuse) sous l'égide du ministre de la famille et des sports, la semaine dernière, la maternité de Port Royal. La réunion, d'une haute tenue morale jusqu'alors, a été brutalement interrompue, à sa troisième heure  (elle était entrecoupée de pauses pour permettre aux intervenantes de faire qui un change, qui donner le biberon ou la  tétée ou  un câlin à un bébé braillard) par un individu peu recommandable qui, s'emparant du micro, se mit à vociférer ces insanités :

 "Bande de demeurées, arrêtez de dire des conneries et écoutez-moi: pour enfanter à la chaîne comme vous le faites, il faut être inconsciente, sadique, masochiste, n'avoir pas peur de mourir, détester les enfants pour les précipiter dans un monde de merde où il n'y a de la place que pour le malheur. Ils devront affronter les catastrophes en préparation, la fin du monde très probable et ils seront  obligés de vous ressembler, devenir comme vous gros, laids, idiots et en couronnement vous  condamnez à une mort certaine ces pauvres innocents après une agonie qui vaut tous les supplices. Pourquoi tant de haine, que vous ont-ils fait avant de naître  pour mériter un sort si funeste?"

 Il s'éclipsa sur ce point d'interrogation dans la confusion  créée par 3 crises de nerfs, 2 évanouissements, les pleurs mêlés de larmes des autres. Le débat dut être suspendu le temps que madame G. (9 têtards) et la comtesse de V. (6 grenouilles) reviennent à elles, que mesdames Z. (11) et L. (2 jumeaux et 1 triplette), la señora Martinez (10  niños) maitrisent leurs nerfs et que cette dernière cesse d'agiter une navaja en menaçant de lui couper "sus cojones". Il reprit dans une ambiance changée et chargée d'interrogations qui peinèrent à trouver des réponses pourtant évidentes comme le confiait - off the record - le nonce apostolique venu en observateur éclairé.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire