Tout a un début et j'ai décidé de changer de ligne éditoriale à la suite de la demande d'un particulier. Il m'a fait remarquer l'absence d'une mise à jour de l'encyclopédie en 28 volumes de Denis Diderot et Jean Le Rond d'Alembert parue entre 1751 à 1772. Elle avait éclairé le siècle des lumières. La chute dramatique du niveau des connaissances de la population française enregistré depuis quelques décennies est due, selon lui, à l'inexistence actuelle d'un dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, les français n'ayant plus les moyens d'apprendre et de connaître facilement et rapidement. L'origine du déclin est là et pas ailleurs, concluait-il. Comment ne pas être d'accord avec cette concordance ? et d'!..
Il n'y a pas de raison que ce qui avait si bien marché au 17ème siècle par la grâce de l'Encyclopédie ne marche pas au 21ème (c'est le même soleil qui nous éclaire). Je me suis donc donné la mission de redonner vie à l'œuvre de Diderot et d'Alembert par une nouvelle édition revue, corrigée et augmentée. Il ne me reste plus que quelques formalités: l'accord des ayant droits, un éditeur. J'ai prévu de contacter l'Inserm, le CNRS, l'Inra, le CEA, Saclay, Science-po, les académies etc., pour m'attacher des collaborations au fait de ce qui se fait et de ce qu'un esprit cultivé se doit de connaître pour ne pas paraître sous-développé intellectuellement.
J'ai déjà enregistré des signaux très encourageants du monde philosophique, agricole et industriel. La ministre de la culture verrait d'un bon œil mon projet et il se murmure dans les milieux proches de l'Élysée que la femme du président n'y serait pas hostile (on connaît sa passion pour l'éducation de la jeunesse).
Je vous tiendrai au courant de l'évolution. Vous pouvez dès maintenant souscrire au premier volume. Il traitera, comme en 1751, de l'histoire et de mémoire, de philosophie et de raison, de poésie et de l'imagination.
PS: certains objecteront que l'Encyclopædia Universalis a la même ambition. Je ferai remarquer qu'elle n'est qu'un clone de l'Encyclopædia Britannica dont la francophobie maladive éclate à chaque page et qui privilégie une vision partisane des arts, des sciences, de la philosophie et de la politique qui peut alarmer des esprits avertis non dénués d'objectivité.
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